La Mère de la littérature des Laurentides

Par Martine Laval

Pauline Vincent:

La passion de Pauline

Vincent pour la littérature est sans bornes et ne date pas d’hier. Avant de créer l’Association des Auteurs des Laurentides (AAL) en août 2001 et en être la présidente depuis, elle avait déjà mis au monde l’Association des Auteurs de la Montérégie ainsi que l’Interrégionale des associations d’auteurs du Québec qu’elle a toutes deux présidées.

Elle-même auteure de plusieurs livres, Pauline Vincent vibre à l’histoire qu’elle adore fouiller et au suspense qu’elle s’applique à créer dans ses romans. Après L’imposture qui a reçu une Mention d’honneur de la Société des écrivains canadiens en 1995, La Femme de Berlin était mis en nomination pour le prix Ellis en 2005. Au mois de juin dernier, le lancement de Flâneries laurentiennes permettait de reconnaître la femme pleine d’idées et d’initiative qu’est Pauline Vincent, et le travail de recherche colossal réalisé par les quatre co-auteurs dont elle-même (Monique

Pariseau, Lyne Rouillé, Ugo Monticone étant les trois autres).

La mission qu’elle se donne

Élue membre du comité Trans-Québec de l’Union des écrivains et écrivaines du Québec (Uneq) pour un quatrième mandat, celle qui a travaillé dans le monde du journalisme et des communications jusque dans les coulisses de la politique, défend les droits des auteurs, la reconnaissance juste et équitable de leur travail et le respect de leurs œuvres.

Promouvoir la littérature, les auteurs, stimuler le goût de la lecture partout où elle passe, par le biais d’activités, de rassemblements, de salons, de foires, d’événements, de chroniques, de conférences, est la mission que se donne Pauline Vincent. Elle s’implique au sein d’organismes établis comme le Conseil de la culture des Laurentides sur lequel elle siège, où elle crée elle-même ceux qu’elle juge utiles ou indispensables à l’avancement de sa cause (telle l’Association des Auteurs).

Sa vision

Pauline Vincent veut démocratiser la littérature. Pour ce faire, elle entretient la vision d’ouvrir la Maison de la littérature des Laurentides, un lieu d’écriture, d’échanges, d’ateliers, d’événements pour les écrivains, pour la famille, pour tous. Un lieu qui soit accessible, passant, accueillant. «Ce genre de projet prend du temps et de l’argent à mettre sur pieds, mais j’y crois fermement.»

Lorsque je mentionne le mot retraite, Pauline Vincent ne le voit pas dans son vocabulaire de vie actuelle. «Je continue à découvrir tant de choses au fur et à mesure que j’avance dans ma mission qu’il faut encore aller plus loin. Beaucoup de gens me font confiance, je ne peux arrêter maintenant, déclare-t-elle. Depuis mon arrivée dans les Laurentides il y a plus d’une décennie, je me permets mes plus grandes folies et mon moteur à idées roule à une belle cadence. Alors je continue.»

Parions que Pauline Vincent, avec tout ce qu’elle a déjà accompli, atteindra le but qu’elle s’est fixé, et que chemin faisant elle aura trouvé le moyen de former une relève et de faire le plein pour repartir de nouveau vers une autre aventure de belles-lettres.

Pauline Vincent veille sur la littérature laurentienne, comme une mère veille sur le bien-être de sa famille.

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