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Travailler sérieusement, mais avec plaisir!

Par Thomas Gallenne


CSSS des Pays-d’en-Haut

Le 21 février dernier, Serge Poulin prenait ses fonctions de directeur général du CSSS des Pays-d’en-Haut, à la suite de l’intérim couvert par Sylvie Laganière. Avant de connaître les défis auxquels il devra faire face, qui est l’homme derrière la fonction?

 

Au cours des dernières années,

M. Poulin a assumé les fonctions de directeur des programmes du volet CLSC puis de directeur de la qualité au CSSS des Sources, en Estrie. Auparavant, il avait travaillé à des postes de direction et comme professionnel en CSSS, en agence de santé et de services sociaux ainsi qu’en milieu communautaire, comme directeur d’un centre de prévention du suicide. Son expérience inclut des responsabilités de gestion et de développement de programmes et de services, de gestion de processus et de changement, de qualité et de reddition de comptes. M. Poulin a également complété le

programme de relève des directeurs généraux du ministère de la Santé et des Services sociaux.

 

Serge Poulin, d’où venez-vous et quel a été votre parcours?

 

Serge Poulin – Je suis originaire d’Asbestos dans la MRC des Sources en Estrie. J’ai travaillé dans cette

région et dans plusieurs autres, comme en Lanaudière ou en Mauricie. Mon dernier poste était justement à Trois-Rivières. J’ai une formation en travail social, une maîtrise en philosophie et j’ai suivi également des cours en gestion organisationnelle. J’aime que le travail se fasse avec sérieux mais avec plaisir. C’est une philosophie de gestion que l’établissement et moi partageons. Et j’adhère entièrement aux valeurs organisationnelles qui ont été énoncées dans le plan d’organisation 2012-2015.

 

Quels sont les défis, les projets qui vous attendent dans votre prochain mandat?

SP – Dans un premier temps, j’apprends à connaître la culture de l’établissement. Chaque milieu de travail a la sienne, et je parle autant du milieu à l’interne qu’à l’extérieur de l’établissement. Ici le monde est tissé-serré. Depuis mon arrivée il y a trois semaines, je rencontre des gens entièrement dédiés à leur tâche, et cette ferveur est contagieuse.

Également, je remarque que le CSSS a la volonté d’être un partenaire à part entière avec son milieu. C’est inscrit partout dans le plan d’organisation et les valeurs édictées que sont l’équité, l’honnêteté, la loyauté, la prévoyance et le respect ont été vraiment pensées et rédigées en conséquence. On va travailler avec la MRC, le CLD, les municipalités.

 

L’autre défi est d’optimiser constamment les services, en appliquant la méthode Lean. C’est le cas présentement au centre de prélèvement sans rendez-vous à Saint-Sauveur. La performance est là, mais on essaie constamment d’améliorer nos services, en segmentant chaque processus.

 

En ce moment, au Centre d’hébergement des Hauteurs, on implante le projet «Sommeil», qui consiste à personnaliser le réveil des bénéficiaires, car ce n’est pas tout le monde qui se réveille à la même heure. Pour implanter ces nouvelles pratiques, on se base sur des données probantes. Quand on met en place un programme ou un service, c’est préparé et validé. Et c’est un défi d’accompagner le personnel dans un processus de changement.

L’autre projet, avec notre agent recruteur, est d’attirer deux médecins sur notre territoire. C’est un peu comme dans le film La grande séduction.

 

Quel est le processus d’agrément?

SP – Tous les établissements de santé sont tenus d’améliorer constamment leurs processus, un peu comme selon des normes ISO 9000… Afin d’évaluer ces améliorations, nous menons des sondages auprès des usagers et des résidents du CSSS. Cette année, nous atteignons 93% de taux de satisfaction pour ce qui est de la relation avec le client, 91% en ce qui concerne la prestation professionnelle et 90% pour l’organisation des services. Ces taux se maintiennent depuis 2010 et placent notre CSSS parmi les 10 meilleurs au Québec.

 

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