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Conférence du grand chef algonquin Dominique Rankin

Par Thomas Gallenne


«Souvenirs nomades d’un chef héréditaire algonquin»

Saviez-vous que les Laurentides étaient autrefois situées en territoire algonquin? Il n’y a pas si longtemps encore, ce peuple sillonnait les eaux de nos rivières et savait tout de nos forêts.

Dominique (T8aminik) Rankin fait partie de la dernière génération d’Autochtones qui aient vécu le mode de vie nomade de ses ancêtres au Québec. Né dans les forêts du nord de l’Abitibi et issu d’une longue lignée de chefs héréditaires et hommes-médecine, ses connaissances de la culture et de la philosophie algonquines sont des plus précieuses.

Avec lui, plongez dans l’univers fascinant des peuples «Anishinabek», tels qu’ils se désignent eux-mêmes dans leur langue. Découvrez combien la vie nomade des Amérindiens était beaucoup plus facile et belle qu’on pourrait le croire. La transmission orale, l’organisation sociale, les principes de survie en forêt, la médecine traditionnelle sont autant de thèmes qu’abordera cet ex-grand chef de la nation algonquine.

Embarquez dans un merveilleux voyage au cœur de la forêt boréale et goûtez à la richesse d’une culture toujours bien vivante, qui continue de marquer l’histoire de ce pays.

Conférence «Souvenirs nomades d’un chef héréditaire algonquin»

par Dominique (T8aminik) Rankin

Quand: Samedi 24 mai à 10 h; café servi à partir de 9h30.

Lieu: Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut, Chalet Pauline-Vanier, 33 avenue de l’Église, Saint-Sauveur.

 

À propos de Dominique (T8aminik) Rankin

Dominique Rankin est son nom de baptême et celui qui figure dans ses documents officiels, alors que T8aminik est la façon dont on écrit son prénom en Algonquin.

Chef héréditaire algonquin, il fait son entrée en 2006 au sein du cercle des 49 hommes médecine reconnus au Canada. Cela signifie qu’il est devenu un «aîné» pleinement reconnu par ses pairs. Autrefois Grand chef de la nation algonquine, T8aminik dit souvent à la blague qu’il est «guéri de la politique.» Il se consacre désormais à l’enseignement auprès de ses peuples qui désirent se reconnecter à leurs racines et auprès des personnes de toutes origines souhaitant découvrir la philosophie de ses ancêtres. Survivant de la terrible époque des Pensionnats indiens, il livre un vibrant témoignage sur le pardon, la guérison et la réconciliation. Ces thèmes sont au cœur de l’ouvrage inspiré de sa vie, On nous appelait les Sauvages, écrit par Marie-Josée Tardif et publié aux Éditions Le Jour en 2011.

Président honoraire de Religions for Peace, organisme international accrédité par l’ONU, et président honoraire du Cercle de Paix de Montréal, Dominique Rankin agit également à titre de Sénateur pour les Centres d’amitié autochtones du Canada et comme conseiller pour le Service correctionnel canadien pour les programmes autochtones.

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