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Club de canoë-kayak Viking

Par Mathieu Laberge


Les femmes prennent l’avant-plan

Le club de canoë-kayak Viking est récemment devenu un des rares clubs de ce sport au pays à avoir à sa tête trois dirigeantes. Lors de la dernière assemblée générale annuelle, Patricia Canty a été élue commodore, tandis que Julie Cartier a été nommée vice-commodore. Ces deux administratrices se joignent à Karen Lukanovich, entraîneuse-chef du club depuis déjà plusieurs années.

Le terme commodore est propre au monde du canoë-kayak et ce rôle s’apparente à celui du président d’un club.

C’est avec une certaine fierté que cet « heureux hasard » se fait sentir au sein du groupe qui est basé au lac Saint-François-Xavier, à Wentworth-Nord. Mmes Canty et Cartier ont commencé à pratiquer ce sport il y a quelques années et elles ont rapidement voulu donner de leur temps dans leur nouvelle passion.

« Patricia et moi avons commencé en bateau-dragon », explique Mme Cartier.

Après que les Vikings aient signé une victoire aux Championnats canadiens des maîtres, le club a hérité d’un canoë à quatre places (C4). Cette nouvelle embarcation en a incité quelques-unes à tenter leur chance en canoë, dont la vice-commodore.

« C’est ce que nous avons fait l’année suivante. Dans ce sport, on se mesure à d’autres, mais c’est avant tout pour le plaisir. Disons que nous sommes sérieuses, sans toutefois nous prendre au sérieux. Nous avons un bel esprit d’équipe! », poursuit Mme Cartier en ajoutant que le volet social du club est aussi important que le volet sportif.

La prochaine étape

L’été dernier, des athlètes du seul club de canoë-kayak des Laurentides ont participé aux Jeux du Québec pour une première fois. Maintenant que ce pas a été franchi, une des prochaines étapes sera d’accroître le nombre de jeunes dans ce club qui est surtout composé de gens de la catégorie des maîtres (25 ans et plus) et qui compte environ 150 membres.

L’atteinte de cet objectif pourrait passer par une collaboration avec les clubs de ski de fond. Mme Lukanovich est d’ailleurs une des entraîneuses des Fondeurs-Laurentides durant l’hiver.

« Le canoë-kayak, c’est un sport que l’on peut pratiquer toute la vie. Nous avons une attention particulière auprès des jeunes filles, car elles arrêtent souvent le sport à l’adolescence. Nous voulons qu’elles continuent longtemps et qu’elles aient le goût de bouger. Pour y arriver, nous comptons attirer leurs amies pour les intéresser à ce sport, car il s’agit d’un moyen qu’elles demeurent avec nous. »

 

Un vol lourd de conséquences

Dans la nuit du 7 au 8 juin dernier, le club de canoë-kayak Viking s’est fait voler les moteurs de deux de ses bateaux. Cet équipement nécessaire à la sécurité des membres et au bon déroulement des entraînements avait été acheté avec de l’argent amassé à la suite d’une campagne de financement. Les personnes qui détiennent des informations qui permettraient de retrouver les moteurs peuvent joindre le club ou la Sûreté du Québec (SQ).

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