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Association coopérative d’économie familiale

Par Valérie Maynard

Et si on changeait nos habitudes de consommation ?

Si tous s’entendent pour dire que l’endettement, pire le surendettement, constitue une source de stress énorme, pas facile pour autant de briser le cycle. Et si on changeait nos habitudes de consommation ? Pas facile non plus…

« Ce n’est pas facile. Tous les jours, nous sommes confrontés à 3000 messages publicitaires. Mais il existe des solutions, des moyens. Le premier, c’est de faire son portrait budgétaire », explique Jacinthe Nantel, intervenante en consommation à l’ACEF. Et de provoquer toutes les occasions d’épargne, si petites soient-elles.
Reprendre sa vie financière en main, faire un budget et le plus difficile, tenir un budget, voilà le point de départ de toute démarche. D’un côté, les revenus et, de l’autre, les dépenses fixes (loyer, taxes, etc.), les dépenses courantes (épicerie, garderie) et les dépenses occasionnelles (entretien de la voiture, cadeaux de Noël, vacances). « C’est ensuite possible de repenser nos choix de consommations et de reprendre le pouvoir », croit Mme Nantel.

Les trois pouvoirs

Trois pouvoirs nous appartiennent. Sur nos revenus, nos dépenses et notre dette. « On peut, par exemple, prendre un chambreur pour augmenter ses revenus ou carrément changer d’emploi. Et posez-vous la question : pouvez-vous consommer autrement? Pouvez-vous diminuer vos dépenses?, illustre Mme Nantel.
L’idéal, poursuit-elle, c’est d’éliminer notre dette le plus rapidement possible. En évitant les prêts-autos par exemple. Si vous pouvez, échelonnez votre prêt-auto sur quatre ou cinq ans. Et gardez votre auto pendant sept ans en continuant de mettre de l’argent de côté tous les mois. Et n’oubliez pas que la carte de crédit, c’est un bel outil de paiement, mais pas de crédit. »

Épargne versus crédit

Par-dessus tout, privilégiez l’épargne avant le crédit. « Avant notre coussin de sécurité était constitué d’épargne. Il faut revenir à l’épargne. Il y a un coût au crédit. C’est de l’argent qui ne nous appartient pas. »
Le contrôle financier, c’est la liberté. Et pas besoin d’être riche, opine Mme Nantel, pour avoir le contrôle. « Tout est une question de choix. Il faut faire la différence entre besoin et désir. » Pas facile, ça non plus. Parce que la société qui nous entoure est génératrice de besoins… qui sont en réalité, des désirs. « Partir une semaine dans le sud chaque hiver, c’est un besoin ou un désir? », soulève-t-elle.

Cours sur le budget de l’ACEF

Offrez-vous une meilleure santé financière en prenant en main votre budget. L’ACEF des Basses-Laurentides, démarre bientôt ses cours sur le budget. En plus de proposer une méthode budgétaire simple, complète et efficace, les participants sont appelés à partager leurs expériences et à parfaire leurs connaissances sur différents sujets de consommation.
Une session de cours comporte trois rencontres en petit groupe. Ils ont lieu à la Maison du Citoyen de Sainte-Thérèse (37, rue Turgeon), de 19h à 21h30.
Étant donné la popularité des cours sur le budget, l’ACEF démarrera deux groupes différents de cours sur le budget : le premier se déroulera les mardis 21 février, 14 mars et 11 avril 2017. Faites vite, il ne reste que quelques places pour ce groupe.! Le second groupe aura lieu les mercredis 5 avril, 3 mai et 30 mai 2017.
Le coût est de 40$ par personne ou 50$ par couple et inclut le cahier budgétaire et toute la documentation nécessaire. La signature du contrat réserve votre place. Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, composez le 450 430-2228 ou visitez le acefbl.org.
L’ACEF des Basses-Laurentides est située au 42-D, rue Turgeon, Local 1, à Sainte-Thérèse. Son territoire desservi s’étend de Rosemère à Saint-Jérôme et de Lachute à Terrebonne, avec un point de service à Saint-Jérôme. Sa mission se décline en trois volets : aide directe aux consommateurs, éducation (information) et mobilisation (défense collective des droits).
LE SAVIEZ-VOUS ?

  • Le taux d’endettement des ménages est passé de 115% à 165% du revenu disponible en 10 ans au Canada, un bond vertigineux de 40%.
  • Ce sont les jeunes familles de 19 à 34 ans qui sont les plus endettées au Canada. Elles doivent en moyenne 1,80$ pour chaque dollar de revenu disponible.
  • 30% des consommateurs paient leur épicerie par carte de crédit.

(Source: http://acefbl.org)

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