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Le problème mieux identifié?

Par Isabelle Houle

Intimidation dans nos écoles

La Commission scolaire des Laurentides suit un plan d’action pour contrer l’intimidation dans les écoles. Si le problème est parfois inévitable, les intervenants scolaires devraient maintenant être mieux outillés pour reconnaître les signes avant qu’il ne soit trop tard.

À l’échelle provinciale, on ne peut s’empêcher de penser aux jeunes victimes qui ont mis fin à leurs jours en raison de l’intimidation incessante. Certains ont crié à l’aide, d’autres ont laissé voir des signes de leur découragement et, pourtant, ils ne sont plus là. Aux prises avec ce grave problème, que font les écoles pour faire cesser ce triste fléau? « Notre personnel sur les lieux d’école agit en amont. Sur notre territoire, on ne note pas de cas importants d’intimidation qui se sont rendus à nos oreilles. Notre politique à cet effet est encadrée par une loi visant à contrer l’intimidation dans nos écoles (projet de loi 56) », soutient le directeur général de la Commission scolaire des Laurentides, Bernard Dufourd.
Selon le plan d’action concerté pour contrer l’intimidation 2015-2018 du gouvernement du Québec, l’intimidation se traduit par : « Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser ».

Conflit ou intimidation?

La Commission scolaire des Laurentides a publié un document sur son site Internet pour impliquer les parents. L’intimidation c’est fini, moi j’agis. On précise que le conflit se manifeste par des différends sans nécessairement qu’il y ait un rapport de force ou un déséquilibre, comme on le voit dans l’intimidation. Certains signes peuvent être notables lorsqu’un jeune en subit : se renfermer, devenir anxieux ou dépressif, perdre l’intérêt envers des activités qu’il aimait, avoir peur de visiter certains endroits, voir une chute de ses résultats scolaires ou cesser les fréquentations sur le Web. Le travail et la vigilance des intervenants scolaires et l’implication des parents restent des éléments clés pour éviter que le problème ne dégénère.
 

Dans le rapport annuel 2015-2016 de la Commission scolaire des Laurentides, on note :

« La CSL a rarement comptabilisé de plaintes relativement à l’intimidation et à la violence telles que définies à l’article 13 de la Loi sur l’instruction publique. Aucune plainte officielle concernant des actes d’intimidation ou de violence n’a été portée à l’attention du protecteur de l’élève. »

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