Pierre Morabito, Lise Gendron et Robert Milot. (Photo : Michel Kieffer)
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La question qui tue!

Par Thomas Gallenne

Débat des candidats à la mairie de Sainte-Adèle

 

Thomas Gallenne – Le 21 avril dernier s’est tenu un événement plutôt rare dans notre région : celui d’un débat télévisé en direct de trois candidats aspirant au poste de maire de la Ville de Sainte-Adèle. Lise Gendron, Pierre Morabito et Robert Milot ont répondu à l’invitation des trois médias régionaux que sont le journal Accès, le Journal des Pays-d’en-Haut La Vallée et TVCogeco Laurentides. D’une durée d’une heure, cette émission spéciale était répartie en trois blocs, chacun couvrant un thème particulier : celui de la croissance économique et du développement touristique, celui de la gouvernance (gestion municipale et relations avec les citoyens) et enfin celui de la qualité de vie et de l’environnement.

Après les questions d’entrée en matière posées par la journaliste de TVCogeco Jolyanne Côté, auxquelles répondaient à tour de rôle les candidats, ces derniers répondaient à des questions plus précises posées par Éric Nicol, directeur de l’information au Journal des Pays-d’en-Haut La Vallée, par Thomas Gallenne, rédacteur en chef du journal Accès, ainsi qu’à des questions préenregistrées émanant de citoyens adélois. Le débat est rediffusé sur TVCogeco Laurentides (voir édition d‘Accès du 20 avril, p.12).

Lise Gendron, Robert Milot et Pierre Morabito. (Photo : Michel Kieffer)


La question qui tue!
N’ayant pu poser toutes les questions aux trois candidats briguant le poste de maire, nous leur avons soumis deux questions après le débat.
Ces questions sont sur le thème de la pérennisation des sentiers, sujet qui préoccupe particulièrement le journal Accès, ainsi que les amateurs de plein air, nombreux à vivre sur notre territoire et à nous visiter comme touristes.
La première question touche la pérennité des sentiers dans le Domaine du Chantecler et la seconde celle de la MiCa, un sentier de plein air situé dans le secteur de la polyvalente A.-N.-Morin. Les réponses des trois candidats à cette seconde question se retrouveront sur la version Accès+ sur tablette.

Domaine Le Chantecler

Accès : « Nous savons que le complexe hôtelier Le Chantecler a connu des jours meilleurs. Son réseau de sentiers est utilisé été comme hiver et considéré comme un joyau dans la région. Advenant la vente de ce domaine avec ses terrains, que comptez-vous faire pour pérenniser son réseau de sentiers? »
 

Lise Gendron. (Photo : Michel Kieffer)

Lise Gendron. (Photo : Michel Kieffer)


Équipe Gendron : « La Ville de Sainte-Adèle a une politique de gestion pour la contribution aux fins de parc. Présentement, la seule façon de pérenniser les sentiers de plein air est de prendre une servitude perpétuelle lors des lotissements. Depuis 2012, le pourcentage de cession pour fins de parc a été augmenté à 10 %. Une solution peut-être serait de réaliser une étude quant à l’acquisition de certains terrains. Si le propriétaire du Chantecler met en vente son complexe et ses terrains, je souhaiterais discuter avec le nouvel acheteur pour connaître ses intentions d’avenir et entamer des discussions sérieuses pour protéger ce magnifique réseau de sentiers. »
 
Pierre Morabito. (Photo : Michel Kieffer)

Pierre Morabito. (Photo : Michel Kieffer)


Équipe Morabito : « Nous savons tous que la Ville acquiert légalement le droit de réclamer du terrain seulement lors d’une opération cadastrale de terrain. Cependant, en cas de vente sans opération cadastrale, et considérant mes objectifs et engagements pour préserver l’accès, la conservation et la pérennité de nos sentiers, j’entreprendrais, conjointement avec PASA et la MRC, des discussions avec le nouvel acquéreur afin d’atteindre mes objectifs. Nous ne manquerions sûrement pas de faire ressortir que les sentiers représentent une valeur ajoutée à tout le domaine du Chanteclerc. De plus, je soulignerai à ce nouvel acquéreur la volonté de la MRC de faire du plein air un moteur économique et qu’en tant que bon citoyen corporatif, il a tout intérêt à participer à l’essor économique de la ville et de la région tout en maintenant de relations harmonieuses avec la communauté. De plus, nos services de l’Urbanisme et du Juridique seront mis à contribution pour épauler les élus. Évidemment, s’il y a opération cadastrale, la Ville a des arguments supplémentaires. »
 
Robert Milot. (Photo : Michel Kieffer)

Robert Milot. (Photo : Michel Kieffer)


Équipe Milot : « Tout en reconnaissant l’immense travail fait par les bénévoles de l’organisme PASA, il est maintenant de notre devoir tous ensemble de préserver et protéger les acquis. De là, la très grande importance de pérenniser la plus grande quantité de nos sentiers possible. Mon équipe et moi sommes convaincus que la collaboration de nos services des Loisirs et de l’Urbanisme réunie permettra d’identifier et de négocier des solutions adaptées aux divers endroits plus sensibles.
De plus, nous sommes d’avis qu’il serait opportun d’attitrer une ressource compétente et familière (jeune/stagiaire avocat(e) ou notaire) relativement à la rédaction des ententes éventuelles, ceci afin de protéger et sécuriser toutes les parties. En trame de fond, nous suggérons de débuter le développement de sentiers sur les terres qui sont déjà la possession de la ville et facilement adaptables. Notre objectif est que nous puissions d’ici quatre ou cinq ans être propriétaires d’un réseau bien établi qui nous permettrait d’offrir des forfaits quotidiens ou à la semaine à l’exemple des États-Unis.
Évidemment, l’accès pour les personnes possédant déjà une carte de citoyen de la Ville de Sainte-Adèle serait gratuit. Le projet terminé, il nous serait alors possible d’offrir un réseau aussi beau sinon supérieur au réseau du Chanteclerc et de fidéliser – en plus d’attirer sur nos sentiers – cyclistes, fondeurs et autres utilisateurs de sentiers.
Nous prévoyons que les profits dégagés par ces forfaits nous permettront d’avoir des employés qui maintiendront les sentiers et l’infrastructure. Avec cette approche, Sainte-Adèle conservera un réseau de choix pour pratiquer et attirer les amateurs de fat bike (vélo aux pneus surdimensionnés). La création de tout ce réseau se fera de manière progressive et, si possible, en complément à celui du Chanteclerc. Nous sommes convaincus que la réalisation de ce projet autopayant contribuera à améliorer de façon significative la qualité de vie de tous nos citoyens actuels et futurs. »

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