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Charles Garnier conserve son salaire, Gilles Boucher renonce au sien

Par Valérie Maynard

Rémunération du préfet

Malgré son absence prolongée, le préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut, Charles Garnier conservera son plein salaire jusqu’à la fin de son mandat, en novembre prochain. Nommé préfet suppléant depuis décembre dernier, Gilles Boucher renonce quant à lui au sien. M. Boucher ne recevra que les allocations rattachées à l’exercice de ses nouvelles fonctions, soit un peu plus de 12 000 $ par année.

Charles Garnier a quitté ses fonctions, pour des raisons de maladie, en mai dernier. L’intérim avait alors été confié au maire de Wenworth-Nord, André Genest. Tel que stipulé dans la réglementation, M. Genest a reçu, 30 jours après sa nomination, le plein salaire d’un préfet, soit près de 80 000 $ par année, qui s’est ajouté à son salaire de maire.

Une démission attendue, mais qui n’est pas arrivée

Lors du conseil des maires de décembre, Charles Garnier en a pris plus d’un par surprise en annonçant, non pas sa démission comme plusieurs anticipaient, mais le prolongement de son congé de maladie. Il demeure donc préfet de la MRC jusqu’aux prochaines élections générales, en novembre 2017. Dans la foulée, il a démis André Genest de ses fonctions de préfet suppléant et nommé, selon la volonté exprimée par la majorité des maires, un nouveau préfet suppléant en la personne du maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Gilles Boucher.
Un mois plus tard, le 10 janvier, il a été convenu par l’ensemble des maires que M. Garnier conserverait son plein salaire. Du même souffle, Gilles Boucher annonçait qu’il renonçait au salaire de préfet suppléant. « Je ne recevrai que les allocations non imposables prévues. Dans un esprit d’équilibre budgétaire, c’est ce qui a été convenu », a-t-il déclaré.
Pour son travail de préfet suppléant, Gilles Boucher touchera donc des allocations totalisant 12 775,44 $, selon les chiffres fournis par Jackline Williams, directrice générale de la MRC, un montant qui sera indexé en 2017 selon l’IPC publié par Statistique Canada, région Québec, en décembre 2016. Il s’agit globalement du salaire attribué au préfet-suppléant (salaire de base plus indemnités non imposables).
La décision de Charles Garnier de conserver son titre jusqu’à la fin de son mandat permet à M. Boucher d’assurer les fonctions de préfet suppléant sans avoir à démissionner de son poste de maire.
Survenue avant novembre 2016, la démission de M. Garnier aurait forcé la tenue d’une élection partielle. « La décision de M. Garnier nous permet d’économiser », a souligné Robert Milot, maire de Sainte-Adèle. En évitant la tenue d’une élection partielle, d’une part, et en renonçant à son allocation de transition. M. Garnier demeure toutefois éligible à une allocation de départ, prévue à la fin de son mandat, mais dont le montant n’a pas été précisé.

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