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Le comité consultatif toujours en mode solution

Par Journal Accès

Projet de ligne à haute tension dans les Laurentides

Le comité consultatif poursuit ses démarches afin d’obtenir l’enfouissement partiel de la ligne du Grand-Brûlé. «Il y a maintenant un projet de collaboration économique possible pour payer l’enfouissement. Pas question pour nous de lâcher!», affirme Denise Payette, du comité.

«Le ministre Moreau ne cesse de répéter que l’acceptabilité sociale est une priorité. Ici, il n’y en a pas pour le tracé d’Hydro-Québec. Avec le projet Les sentiers de la Terre, il y a une possibilité d’en arriver à une solution socialement acceptable, qui profiterait au développement économique de toute la région. Le ministre Moreau doit écouter les citoyens et les élus de la région, comme cela a été fait en Estrie.»

Projet novateur

La Municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard et la MRC des Pays-d’en-Haut ont appuyé, par voie de résolutions, le projet Les sentiers de la Terre. Ce dernier, qui comporte notamment l’aménagement de sentiers éducatifs et de refuges, vise à revaloriser, sur les plans écologique et récréotouristique, les secteurs déboisés par Hydro-Québec qui seraient épargnés par l’enfouissement. Un projet novateur qui permettrait aussi de réduire de façon importante les coûts de l’enfouissement. «Le déboisement fait par Hydro ne serait donc pas inutile puisqu’on y aménagerait des sentiers », ajoute Denise Payette.

Le projet Les sentiers de la Terre a été élaboré par Vincent St-Louis, de la firme Habitat Libre, en collaboration avec Marie-Chantal Vincent, présidente de la firme ÉCOsystémIE et conseillère en développement durable. Le modèle de gestion proposé par ceux-ci s’inscrit dans la tendance actuelle de l’économie de collaboration. En effet, il s’agirait d’établir un partenariat entre différents acteurs, dont Hydro-Québec.

M.St-Louis, a imaginé des refuges en forme d’alvéoles à miel. L’endroit pourrait même devenir un lien de découvertes, d’enseignement et d’activités de plein air pour la future école de Saint-Adolphe.

«Il y a tout un développement régional possible autour de ce nouveau modèle d’affaires. J’y crois fermement! C’est encore le temps de mettre en place une table de travail », affirme Mme Vincent.

Notons que la MRC des Pays-d’en-Haut a demandé une rencontre avec le ministre des Ressources naturelles, Pierre Moreau, au sujet du projet, restée sans réponse. En outre, la Municipalité de Saint-Adolphe attendait un avis d’expropriation pour des terrains qui lui appartiennent et qui sont traversés par le tracé d’Hydro-Québec. Selon le comité, cet avis aurait été envoyé par Hydro il y a au moins trois semaines et, si cela est le cas, la municipalité peut désormais être considérée comme faisant partie des propriétaires expropriés, ce qui vient renforcer l’absence d’acceptabilité sociale pour le tracé d’Hydro-Québec.

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