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Festival Sainte-Agathe-en-Feux

Par Journal Accès


Le maire dit non à un référendum

Malgré la grogne qui se fait sentir dans la population, le maire de Sainte-Agathe-des-Monts n’a pas l’intention de tenir un référendum en ce qui a trait à la tenue du prochain festival Sainte-Agathe-en-Feux. Il réitère donc la venue de l’événement pour 2012.

 

Le festival qui s’est tenu pour la première fois au mois de juillet dernier a cumulé un déficit de 1.5 million $, ce qui a suscité de vives réactions au sein de la population.

Ainsi, on pouvait entendre certains citoyens s’insurger contre les propos du maire Denis Chalifoux, au cours de la séance ordinaire du dernier conseil municipal.

 

Les Agathois semblaient soucieux de subir les conséquences du déficit découlant de cet événement d’envergure. Certains s’inquiétaient notamment de voir leur compte de taxes augmenter, ce qu’a nié le maire. «Il n’y aura pas de hausse de taxes en 2012 à cause du déficit», a-t-il mentionné.

Il n’en demeure pas moins que la population semble sceptique. «Monsieur le maire, avant de dépenser un autre 600 000 $, je vous suggère de faire un référendum avant de vous baigner dans quelque chose du genre», a déclaré Sylvain Latreille pendant la période de questions. Mais le maire refuse de se prêter à l’exercice.

 

Pourquoi pas le privé?

Dernièrement, le maire Chalifoux avait mentionné en conférence de presse  que le gouvernement ne donne pas ou peu de subventions aux événements qui se déroulent à l’échelle municipale, quand ils en sont à leur début, parce que la réussite de ces derniers n’est jamais assurée.  

Sachant l’absence d’intérêt de la part de l’État dans ce dossier, pourquoi le conseil d’administration n’a pas utilisé uniquement les fonds du privé? «Pour recevoir de l’argent du gouvernement, on devait créer un organisme sans but lucratif (OSBL) sans quoi on n’aurait pas eu droit aux subventions», déclare le maire.

 

Déficit: un mal nécessaire?

Le maire de Sainte-Agathe estime qu’il est parfois nécessaire d’utiliser les fonds publics pour stimuler l’économie. «Quand une municipalité a besoin d’investissements pour se remettre sur l’écran radar, les fonds publics sont nécessaires. Actuellement, la ville est mieux positionnée qu’il y a un an», mentionne-t-il.

Quant aux citoyens qui lui reprochent de «vivre dans le passé», il leur répond: «Je vis dans le futur. Dans les années 60 et 70, la ville de Sainte-Agathe a connu la prospérité. Elle était même reconnue comme la  »Reine des Laurentides ». Aujourd’hui, elle ne l’est plus. C’est pourquoi je travaille à ce qu’elle redevienne ce qu’elle était.», lance-t-il avec fougue.

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