Deux musées du ski dans les Laurentides?

De récents communiqués font état d’une décision du Canadian Ski Hall of Fame and Museum de s’installer à Mont-Tremblant. Ce dernier, situé auparavant dans un édifice commercial d’Ottawa, a dû fermer faute de ressources financières. Un récent appel d’offres exigeait un espace de 4 000 pi² et des contributions en espèces ou en services d’au moins 250 000$ par an.

Or, le Musée du ski des Laurentides, qui comprend également le Temple de la Renommée du ski des Laurentides, situé au 30, rue Filion à Saint-Sauveur depuis un an, fêtera en 2013 ses 30 ans d’existence dans la région des Laurentides, une région qui  – rappelons-le – est le berceau du ski en Amérique du Nord.

En 2012, le Musée du ski des Laurentides a reçu plus de 350 000$ (ministère de la Culture) pour la mise sur pied d’une exposition permanente.

Depuis les dernières années, la communauté laurentienne, (Ville de Saint-Sauveur, MRC et CLD des Pays-d’en-Haut, Conférence régionale des élus des Laurentides, donateurs corporatifs et individuels), contribue à soutenir les opérations du musée.

Ouvert cinq jours par semaine à l’année, le musée possède l’une des plus grandes collections d’artefacts et d’archives inhérentes à l’histoire du ski et à son développement. Son Temple de la renommée compte quelque 140 pionniers, bâtisseurs et athlètes qui ont contribué à façonner les Laurentides pour en faire cet immense et magnifique territoire qui s’est développé autour de l’industrie du ski.

«La venue possible du Canadian Ski Hall of Fame and Museum nous oblige en tant que musée déjà en place et actif dans les Laurentides, à nous interroger sur la capacité de notre région de soutenir financièrement deux institutions muséales à vocations similaires, déclare Pierre Urquhart, directeur général du Musée du ski des Laurentides. Nous avons toujours entretenu d’excellentes relations avec le Musée canadien du ski et nous sommes réceptifs à un dialogue qui permettrait l’identification d’avenues de développement favorables aux deux organismes », conclut-il.