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Nos ponts et viaducs seraient en bon état

Par nathalie-deraspe


Rien à traiter au «pc», selon le sous-ministre des Transports

Pendant qu’à Laval, des spécialistes discourent à chercher des coupables dans le dossier de l’effondrement du viaduc de la Concorde, les infrastructures du nord demeurent dans un état plutôt lamentable. Pas de panique, nous dit le sous-ministre adjoint.

Malgré le fait que trois infrastructures de la région soient apparentées à celles du viaduc de la Concorde, dont l’effondrement en septembre dernier a coûté la vie à cinq personnes, il semblerait que l’expression au «pc» ne s’applique pas à celles-ci. «Même si les appuis de chaise du viaduc de la rue de Martigny, du boulevard de La Salette (Saint-Jérôme) et du viaduc de Sainte-Agathe à la hauteur de la 117 sont comme celui du boulevard de la Concorde, ils ne pourraient pas s’effondrer», confie avec assurance ****Jacques Gagnon****, sous-ministre adjoint au ministère des Transports du Québec. Malgré tout, les trois viaducs en question devraient être consolidés d’ici cinq ans. «Pour rassurer la population», souligne le sous-ministre.

Celui-ci a rappelé que les ponts et structures de la province sont inspectés annuellement, en plus de faire l’objet d’analyses plus approfondies à chaque trois ans. «Notre système d’inspection est adéquat, a-t-il insisté, et il est comparable à ce qui se fait ailleurs au Canada. On va essayer de s’améliorer avec le temps, précise le sous-ministre, mais il ne faut pas penser qu’un événement comme la Concorde risque de se répéter.»
****Pluie de béton****

Le sous-ministre a également voulu se faire rassurant quant aux plaques de béton qui risquent de se détacher de certaines infrastructures de la région. «Il ne faut pas s’inquiéter quand on voit des structures métalliques apparaître. C’est plus cosmétique qu’autre chose», prétend Jacques Gagnon. Selon lui, la délamination d’un viaduc ou d’un pont (partie minée du béton qui tombe) ne veut pas dire que l’intérieur de sa structure est atteint. «Si vous en voyez plus, c’est bien souvent parce qu’on envoie des équipes pour les faire tomber avant qu’ils tombent d’eux-mêmes.»

Malgré les malheureux incidents survenus au viaduc du Souvenir et celui de la Concorde, le ministère entend conserver son échéancier d’inspection sans en modifier les séquences. Le sous-ministre n’a pas été en mesure de nous dire clairement si de nouvelles consignes ont été fournies aux inspecteurs quand il s’agit de dénoncer une situation d’urgence. «Dans le cas du viaduc de la Concorde, au «pc» voulait dire mettre le dossier au dessus de la pile», clos Jacques Gagnon.

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