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Une nouvelle école à la place du Rona?

Par Jean-Claude Tremblay

Éditorial affaires et économie

Avenir du Rona corporatif à Saint-Sauveur

Jean-Claude Tremblay, collaboration spéciale

Dans la foulée de cette potentielle transaction à venir (lire autre texte en pages 10 et 11), voulant que la famille Dagenais se porte acquéreur du Rona de la rue Principale à Saint-Sauveur, anciennement bannière Marcil, maintenant propriété de Lowes Canada, un scénario se dessine.

En effet, dans le dossier de la vente probable du magasin, où plusieurs employés ont été rencontrés sous le couvert de l’anonymat en lien avec leurs inquiétudes, il a aussi été question de l’avenir du site, si la transaction était conclue.
Plusieurs ont rapporté la probabilité voulant que le site soit vendu à la Commission scolaire des Laurentides pour en faire le futur emplacement de la nouvelle école primaire de Saint-Sauveur. Rappelons que la CSL avait déjà confirmé la construction d’une nouvelle école, pour faire face à une surpopulation d’étudiants. Elle avait annoncé que l’école La Vallée ainsi que celle de Marie-Rose allaient ajouter des unités mobiles dès la prochaine rentrée, pour accommoder les écoliers d’ici à ce que la construction du nouvel établissement soit complétée.

Une école à la place du Rona : une formalité?

Pour plusieurs entrepreneurs en construction consultés lors du présent dossier, c’est comme si c’était fait. « Oui, c’est ce que j’ai entendu : Dagenais va racheter pour ensuite revendre en tout ou en partie, pour que la Commission scolaire puisse construire sa nouvelle école, où était anciennement le Marcil », a déclaré un promoteur qui est bien au courant des enjeux. Même son de cloche chez d’autres promoteurs consultés, et les sources semblent se recouper : cela signifie qu’il y a de sérieuses probabilités.

Réaction de la mairie de Saint-Sauveur

Joint au téléphone, le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, s’est montré très enthousiaste à l’idée de recevoir une nouvelle école sur le territoire qu’il représente, mais n’a pu confirmer la nouvelle de l’emplacement qui, ultimement, relève de la CSL. Il a cependant réitéré que le terrain proposé était toujours celui derrière l’actuel hôtel de ville, et qu’il attendait une confirmation du choix final, en principe, d’ici la fin du mois de mai.
M. Gariépy était d’ailleurs heureux à l’idée de pouvoir procéder à plusieurs annonces, qui débouleront une fois la décision de l’emplacement de l’école prise. Il est question entre autres de l’avenir prometteur du pavillon Marie-Rose une fois la nouvelle école bâtie, de projets de rénovations du chalet Pauline-Vanier et d’un éventuel nouveau théâtre – nous prendrons le temps d’y revenir, et de couvrir ces excellentes nouvelles dans un article subséquent.
Au final, c’est sans conteste d’excellentes nouvelles pour des étudiants qui ont besoin d’une nouvelle école, mais si la construction d’un établissement sur le site du Rona de la rue Principale venait qu’à se confirmer, ça impliquerait forcément un chamboulement d’emplois et d’activités, du moins à court terme. Je serai donc aussi franc que dans mon éditorial précédent concernant la vente : les acteurs impliqués, tant les gens d’affaires que la Commission scolaire, devront faire preuve de transparence. Ils devront sortir publiquement, rassurer, expliquer leurs intentions et leur démarche, même si elle n’est pas finalisée.
En toute objectivité, une telle activité génère aussi des retombées économiques favorables, et peut même s’avérer être extrêmement positive si elle est bien gérée, et si elle tient compte de l’ensemble des facteurs socioéconomiques. Dans tous les cas, la vie de plusieurs de nos semblables sera chamboulée, tantôt pour s’enrichir, tantôt pour se redéfinir. Il faut donc traiter l’affaire avec diligence et humanité – nous allons veiller à la rapporter.

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