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Réflexion citoyenne, prise 2

Par Rédaction

Lettre ouverte

Monsieur Robert Milot, maire de Sainte-Adèle
Monsieur Milot,
Comme citoyenne de Sainte-Adèle, je me vois privilégiée d’obtenir réponse à ma réflexion citoyenne parue le 21 juin dernier dans ce même journal.
Soyez assuré que je comprends parfaitement que tout citoyen habitant une municipalité est protégé par des règlements municipaux, et que ces règlements existent dans l’intérêt d’une communauté et du bien commun. Ça tombe sous le sens.
Nous savons tous que les lois et les règlements ont pour but d’assurer une cohésion au sein des communautés et que l’on doit parfois y avoir recours lorsque toute autre tentative s’est soldée par un échec. Et c’est bien là que le bât blesse M. Milot.
Vous semblez avoir interprété ma réflexion citoyenne comme une réplique personnelle à mon dossier avec la ville.
Alors que cette sortie publique se voulait et se veut toujours un questionnement et une réflexion légitime face à ce qui nous a été maintes fois rapporté à propos de la froideur de la machine municipale qui semble encline à judiciariser les dossiers, plutôt que de se servir de son jugement et d’essayer de régler les litiges autrement que par la voie judiciaire.
Plusieurs citoyens m’ont interpellée et m’ont raconté leurs démêlés avec la ville.
Tous m’ont confié avoir subi inutilement ce modus operandi qui semble sévir à Sainte-Adèle.
En ces temps obscurs où le cynisme des citoyens envers l’appareil politique et ses dérives est à son paroxysme, les citoyens que vous représentez sont en droit d’exiger une transparence et une droiture irréprochables de votre part et de celle de l’administration municipale dont vous êtes responsable.
Comme payeur de taxes plutôt salées de notre si belle municipalité, nous n’exigeons rien de moins.
Puisque votre réponse dégage un parfum de campagne électorale, permettez-moi alors de vous questionner, à l’aube de cette course à la mairie de Sainte-Adèle, et ce, sans préjudice, tout comme une citoyenne l’a fait lors de la dernière séance du conseil municipal, sur le nombre de dossiers judiciarisés par la ville et sur le coût de ces poursuites, car n’oubliez pas que ce sont les citoyens qui assument les coûts des décisions prises en leur nom contre d’autres citoyens.
Sommes-nous tous si délinquants dans notre belle municipalité ou faisons-nous face à l’intransigeance d’une machine municipale livrée aux procureurs de la ville? La question doit être posée et vous devez y répondre.
En ce qui concerne votre erreur commise de « bonne foi », vous avez tout à fait raison et nous sommes totalement en accord sur ce point.
Les citoyens s’exprimeront le moment venu.
Je n’occupe pas le poste de premier magistrat, quoique, à bien y penser…
Marie-Renée Daigle, résidente de Sainte-Adèle

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