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Respect et vivre ensemble

Par Rédaction

À Monsieur le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy
En tant que parent, on inculque à nos enfants des valeurs personnelles et sociales qui – nous l’espérons – sauront les guider pour le reste de leur vie.
Ces valeurs qui guident notre quotidien tournent autour des notions de respect, de partage, de vivre ensemble. Qui irait contre ces valeurs? Tout employeur, tout éducateur, toute famille souhaitent rejoindre ces trois valeurs qui, si elles sont bien employées, permettent d’élever la sérénité dans tout groupe social.
Nous vivons dans un lieu enchanteur, nous aimons le clamer haut et fort à qui mieux mieux; on s’en vante, on n’en revient pas.
Or, lorsque les touristes, nos familles et nos amis quittent le dimanche vers leurs banlieues, nous remarquons que notre microsociété laurentienne redevient sauvage et oublie ce confort paradisiaque tant vantée pendant la fin de semaine.
Dès le lundi, certains parents remarquent un manque flagrant de respect dans notre petit paradis laurentien.
Dès que nous voulons réintégrer notre quotidien, la sauvagerie automobile reprend son cours, et le respect disparaît.
Gentiment, pour éviter de faire vivre un minimum de 30 minutes d’autobus à nos enfants, certains parents viennent déposer leur progéniture en voiture et, là, c’est souvent l’hécatombe du respect. Nos concitoyens laurentiens poussent, klaxonnent, et surtout roulent beaucoup trop vite dans une zone scolaire où les parents doivent s’arrêter précipitamment sur le bord du trottoir pour vite vite faire descendre les enfants. Notre brigadier joue un rôle exemplaire. Il a le swag de l’arrêt, comme on en rigole entre nous.
Toutefois, depuis les travaux, on sent une pression supplémentaire sur le dépôt de nos frimousses. À lui seul, il doit non seulement faire traverser nos trésors en sécurité, mais il doit parfois jouer à faire la circulation. Nous pensons que ce n’est pas à lui de jouer ce rôle. Où sont les policiers de la SQ ? Nous les avons vus la semaine dernière, ils étaient présents… Un matin. Un seul. Et nous avons vu la différence. Le respect s’est automatiquement fait ressentir. Pourquoi ne viennent-ils pas tous les matins ? Cela calmerait les travailleurs qui viennent chercher leurs matériaux à la quincaillerie, et les personnes qui viennent déjeuner dans nos restaurants locaux.
On parle beaucoup de l’aspect touristique et commercial de Saint-Sauveur, mais peu de ces centaines de familles locales qui circulent et consomment également dans ce village. Il serait donc temps de prendre soin de celles-ci. J’aimerais donc porter plainte et demander à la municipalité de faire en sorte que nos enfants soient en sécurité le matin et à la sortie de l’école Saint-Sauveur, Pavillon de la Vallée. Vous verrez, ce n’est pas très long. On parle d’une quinzaine de minutes de présence policière le matin et l’après-midi, afin de calmer nos concitoyens qui oublient notre rêve laurentien.
Claire Lefebvre, mère de deux enfants du Pavillon de la Vallée, résidente de Saint-Sauveur.

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