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Scènes d’horreur

Par Valérie Maynard

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Katia Shannon, chargée de projet au BCTL, lors de son récent passage à Cannes. Photo : Courtoisie

Tournage dans les Laurentides

Le mandat du Bureau de cinéma et de la télévision des Laurentides est clair : stimuler l’économie régionale à travers le cinéma. En d’autres termes, attirer les équipes de tournage dans les Laurentides. Et ça marche. Depuis 1996, on compte plus de 350 tournages dans la région.

En 2015, les Laurentides ont accueilli 43 équipes différentes pour 300 jours de tournage. « On estime à 3 millions de dollars les retombées économiques, directes ou indirectes, générées l’année dernière », indique Katia Shannon, chargée de projet.
Xavier Dolan a choisi Deux-Montagnes et Mirabel pour certaines scènes de son plus récent film, Juste la fin du monde.
Le film Les mauvaises herbes a été en partie tourné à Arundel. Les Tuches 2, un film français, a été tourné à Mirabel et Argenteuil. « Et le meilleur reste à venir », avance Mme Shannon.

Scènes d’horreur à Wentworth-Nord

Ces jours-ci, le tournage du film québécois La petite fille qui aimait trop les allumettes, de Simon Lavoie, s’amorce à Saint-Faustin, un projet de longue haleine qui a débuté en 2012. « Le tournage a débuté le 26 juillet et se poursuivra jusqu’en septembre, avec quelques prises en décembre », indique Mme Shannon.
Mais ce qui retiendra l’attention, c’est le film d’horreur He’s out there qui se tournera essentiellement la nuit, à Wentworth-Nord, dès la fin de l’été. Il s’agit d’une méga-production Sony, géant du cinéma américain et pour lequel film on évalue des retombées économiques de l’ordre de 3 millions de dollars.

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