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La Ville cède la croix à la paroisse

Par Journal Accès

Croix de Sainte-Adèle

La Ville de Sainte-Adèle et la paroisse Notre-Dame-des-Pays-d’en-Haut ont ratifié jeudi dernier une entente de principe portant sur la cession de la croix par la Ville.

Entérinée lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal tenue le lundi 4 juin à 9h, l’entente stipule que la Ville cédera sans frais à la paroisse la croix et les droits qu’elle possède au regard de celle-ci. En vertu de cet accord, la paroisse s’engage à garder la croix illuminée en permanence, en plus de maintenir et d’entretenir son système d’éclairage afin que celle-ci conserve la même visibilité qu’elle possède présentement.

Fin de la saga

«Par ce geste, le conseil municipal souhaite une fois de plus démontrer sa bonne foi et son désir de mettre fin au litige qui l’oppose à Marc Lupien, explique la mairesse Nadine Brière. La cession de ce symbole historique et distinctif pour la Ville et de la paroisse, dont l’accès représente depuis plusieurs années une source de conflits avec le propriétaire du terrain où la croix est érigée, témoigne de la volonté sincère et tangible de la Ville de mettre un terme à cette saga.»

«Grâce en bonne partie à ma participation active dans la médiation et au travail incessant du comité de la Croix qui me soutient dans ces démarches, la première étape du conflit de la croix se trouve réglée avec cette entente, déclara pour sa part le curé André Daoust. Cependant, il faudra procéder incessamment à une deuxième étape et continuer les négociations visant à mettre fin aux poursuites de 13 M$ en dommages et intérêts réclamés par Marc Lupien.»

La petite histoire de la croix

La croix a été édifiée sur le Sommet Bleu, la plus haute montagne de Sainte-Adèle, sur un terrain donné à l’époque par la famille Lamoureux. Elle a été érigée en 1927, à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de la paroisse, à la suite d’une campagne de souscription publique menée par le curé Lesage et à laquelle les municipalités de la paroisse et du village ont contribué. Le monument aurait dû, à l’origine, se retrouver sur le mont Royal, mais a été jugé trop petit pour y trôner.

Une somme de 1000$ amassée par les Adélois en 1927 a permis l’achat et l’érection de cette grande croix d’acier d’une hauteur de près de 20 m (60 pi), trois ans après que Montréal eut érigé la sienne sur le mont Royal. Le monument a été restauré 40 ans plus tard, en 1967, aussi grâce à une collecte populaire.

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