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Les talibans de l’armée canadienne

Par Rédaction

Vous avez probablement pris connaissance, il y a quelques semaines, que le brigadier général Daniel Ménard, commandant des forces armées en Afghanistan, avait été arrêté, et accusé devant une cour martiale, pour avoir eu des relations sexuelles avec une subordonnée; relations sexuelles dites inappropriées…

Les explications fournies par l’armée pour justifier cette arrestation sont dignes du grand guignol: «Il pourrait y avoir favoritisme envers son amie ». Ce qui n’avait pas été le cas et on ne peut arrêter une personne pour ce que l’on croit qu‘elle fera. «Le chef doit être un modèle…»

Quel genre de modèle? Un prêtre, un moine bouddhiste, une mère Térésa?

Les talibans ont dû se rouler dans le sable en entendant pareil discours.

Ne nous attardons pas à comprendre l’armée canadienne… voyons plutôt, pour nous amuser, comment l’Histoire, le sexe et l’autorité firent bon ménage.

Débutons avec un pape, rien de moins pour le budget du journal: Alexandre VI (c.1431-1503)

Né Rodrigo Borgia. Ce pape avait une fille illégitime, gentille escapade du nom de Lucrezia, qui en 1502, épousa Alfonso D’Este fils du Duc de Ferrarra.

Quelque temps après le mariage l’on vint rassurer la cour papale que tout allait bien chez les nouveaux mariés et qu’Alfonso faisait l’amour chaque nuit à son épouse,l’envoyé ajoutant qu’il faisait aussi l’amour avec d’autres femmes durant la journée, mais que ce n’était de peu d‘importance…

Le pape rajouta: «Il est jeune, et cela doit être ainsi…»

D’un pape, passons à une comédienne, Sarah Bernhardt (1844-1923)

Alors qu’elle était en tournée aux États-Unis un membre du clergé la décrivit comme «une esprit des ténèbres, un démon venu de la Babylone moderne pour corrompre la jeunesse», elle lui répondit ainsi: «Mon cher confrère… pourquoi m’attaquer avec une telle violence? Les comédiens ne devraient pas se mépriser ainsi les uns envers les autres…»

Tiens voilà Victor Hugo, poète, nouvelliste et dramaturge (1802-1885).

Réputé pour être un amoureux infatigable, voilà qu’âgé de 80 ans, il se fait surprendre par son petit-fils dans les bras d’une jeune lingère, nullement troublé il lui déclara: «Voici mon jeune Georges ce qu’ils appellent du génie…» Quittons le monde littéraire et artistique et voyons ce qui en fût chez quelques présidents américains, dont Jimmy Carter, Président de 1977 à 1981.

Le sachant un fervent pratiquant baptiste du sud, les journalistes orientaient souvent leurs questions sur des aspects moraux. Ainsi l’un d’entre eux lui demanda t-il: comment réagiriez-vous si l’on vous disait que votre fille avait «une affaire»? Je serais sous le choc et irrité au plus haut point, puis malicieusement il rajouta: «elle n’a que sept ans..» Passons sur l’incident du président Bill Clinton et de la stagiaire de la Maison Blanche… et rejoignons plutôt le président Calvin Coolidge (1872-1933).

Lors d’une visite officielle d’une ferme gouvernementale avec son épouse, ils se virent séparés par deux guides différents; devant un poulailler, madame Coolidge demanda si le coq copulait plus d’une fois par jour, on lui répondit: «une douzaine de fois», «Allez dire cela au président remarqua t-elle…»

Puis de son côté le président passant devant le même poulailler se vit expliquer cette situation, il demanda: «avec la même poule? » «Oh non, avec une poule différente à chaque fois.»

Le président Coolidge dit alors: «allez dire cela à madame Coolidge…»

Puisqu’il semble que dans l’armée canadienne, il n’y a place que pour les amours platoniques, voyons ce qu’en pensait un avocat et parlementaire brillant, dont la carrière se prolongea jusqu’à l’âge de 90 ans, Lord John Singleton Copley Lyndhurst (1772-1863)…

Lors d’une rencontre sociale une dame lui demanda s’il croyait en l’amitié platonique entre une femme et un homme. Il répondit: «Après, jamais avant…»

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