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Dernière heure…

Par Éric-Olivier Dallard

Accès a appris que la candidate choisie est impliquée dans une poursuite à l’endroit de la direction des ressources humaines de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. En tant que chef de service, celle-ci aurait omis une étape majeure de son mandat dans le traitement d’une plainte. Elle aurait dû informer dès le départ l’employée visée. Elle ne l’a jamais fait.

Autre fait troublant. En l’espace de trois ans, une vingtaine de personnes sous son autorité auraient quitté le travail ou demandé à être mutés dans un autre département. Nous n’avons malheureusement pas pu valider le chiffre exact auprès du syndicat.
«Fait à noter, toutes ses recommandations sont favorables et le jury est unanime quelle possède toutes les compétences requises pour accomplir ses fonctions avec leadership et compétence», dit la lettre.

Des questions demeurent

Sylvie Latulippe se dit très à l’aise avec le processus établi. Questionnée sur le fait que la future commissaire ait fourni des références désavantageuses pour ensuite postuler au même poste lors d’un deuxième concours, la directrice des ressources humaines confie: «Je peux comprendre que des gens se posent des questions.» N’y aurait-il pas fallu émettre des doutes quant aux informations fournies, d’autant plus que la postulante avait souligné l’existence d’un grief? «C’est un point de vue», déclare Mme Latulippe, qui s’empresse de souligner qu’une autre référence s’était avérée négative, tandis que la troisième était mitigée.

Le jury de sélection était composé de la directrice des ressources humaines, de la conseillère-cadre à la direction générale et ex-commissaire aux plaintes et à la qualité des services, Annie Bélanger, et de la vice-présidente du conseil d’administration et présidente du comité de vigilance et de la qualité, Lise Audy-Aubertin. Celui-ci se dit désolé que la candidate déchue se soit sentie lésée par le processus de sélection.

11% plus de plaintes à l’urgence en 2009

Enfin, la Commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services Annie Bélanger fait état de 35 plaintes pour l’année 2009. De celles-ci, 30 % concernent les relations interpersonnelles et 46 % les soins et les services dispensés.

Le nombre de plaintes à l’urgence a atteint 32% en 2009 comparé à 21% en 2007-2008. Deux fois plus de plaintes également en anesthésie.
«À titre de commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, je considère donc troublant que 30 % des motifs de plainte soient reliés aux attitudes. Cette situation fait en sorte que la réputation et l’image corporative de l’établissement sont vulnérables», lit-on dans son rapport annuel.

_Nathalie Desraspe

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