Josée Pilotte
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Grrr…attitude!!!

Par Josée Pilotte

Je suis reconnaissante de mon existence. En fait, j’ai tout plein de gratitude face à la vie, la mienne.
Gratitude, authenticité, des mots à la mode me direz-vous, surutilisés, mais j’ose les reprendre pour exprimer ma reconnaissance. Une sorte de prise de conscience, moi plus consciente que jamais d’être une privilégiée de la vie.
2016 aura été pour moi et pour plusieurs d’entre nous la pire année de tous les temps et si elle ne l’est pas, elle aura à tout le moins marqué au fer rouge un tournant significatif de notre époque avec, entre autres, l’élection de Donald Trump. Les Américains ont choisi un homme aux valeurs douteuses – un xénophobe, un sexiste et j’en passe – pour les représenter. On est rendus là.
Tout semble aller de travers sur notre planète, et de pire en pire. Nous nous sentons impuissants devant tant de violence, d’incohérence et d’injustice qui défilent sous nos yeux.
Notre monde entier tremble sous les menaces terroristes, et nous sommes impuissants.
Faire ici la liste et le bilan des horreurs de 2016 ne changera en rien le monde dans lequel nous vivons. Les ignorer non plus me direz-vous, mais en rajouter une couche, est-ce vraiment nécessaire? Poser la question, c’est y répondre…
J’aime la philosophie bouddhiste qui dit qu’il n’y aura que l’Amour qui sauvera le monde. Notre monde.
Que pouvons-nous faire de plus?
Vivre dans la peur? Haïr notre prochain?
Personnellement, je refuse de sombrer dans le mépris, la haine et le pessimisme qui nous assaillent, et qui sont du carburant à tous ceux qui nous empoisonnent la vie.
N’allez pas penser que je suis naïve et fleur bleue en ne voulant pas voir la réalité en face. Au contraire, je cherche un moyen pour que l’avenir de mes enfants ne soit pas bâti que sur du laid et des horreurs.
D’ailleurs, j’ai la conviction que ce sont eux, cette génération de milléniaux, qui réussiront à faire changer les choses. Ils les changeront dans leur ouverture. Chose qui manque en ce moment dans notre société. Je pense que cette génération est moins interpellée par les questions d’accommodements raisonnables que par le sort de la planète, les conditions de vie, l’environnement ou les inégalités sociales.
Après avoir dit tout ça, force est de constater que le seul choix qu’il me reste comme citoyenne de la planète, c’est d’arrêter de chialer ou d’avoir peur et de me responsabiliser dans mes choix de société. Et d’être le plus souvent sur mon X. Et aussi quétaine que cela puisse paraître, de cultiver mon bonheur, mon authenticité, le plus possible. Partager mes valeurs avec les gens que j’aime et qui m’aiment. Faire une pause des débats d’ego qui finissent tous par nous tomber sur les nerfs de toute façon. Et prendre soin de ma tribu qui est mon équilibre, mon bonheur.
Nous cherchons en permanence le bonheur. Comme une denrée rare et inaccessible. Pourtant, il est souvent là dans les petits plaisirs et les petits riens, et qui est sous notre nez. Des petits riens qui remplissent notre boîte à souvenirs personnelle et qui nous rendent si nostalgiques du temps passé.
2016 aura été difficile certes, il est donc plus nécessaire d’en ajouter une couche. Essayons plutôt de créer. Créer le beau autour de nous.
Moi cette année, je choisis l’Amour. Et vous?
Une bonne année 2017, emmitouflée de rires, d’amour, de santé et de bonheur…
Josée xx

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1 Comment

  1. Michel Lafrance

    Merci Josée pour cette excellente chronique. Je suis spécialement en accord que ce que je peux faire pour changer les malheurs vécus un peu partout sur ma planète est de « cultiver mon bonheur, mon authenticité, le plus possible ». Je commence par m’aimer et faire la paix avec mes proches et mes moins proches et la boule de neige fera son chemin, petit à petit, pour semer la paix un peu partout.
    Je choisis l’Amour également. Et aussi la Joie. Bonne année.
    Michel de Val-David

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