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Saint-Sauveur, un microclimat?

Par Josée Pilotte

Je ne sais pas si un fonctionnaire du ministère des Transports a lui-même testé l’attente aux lumières de notre super beau boulevard Taschereau, rues de la Gare/Jean-Adam, mais ça doit être un homme vachement patient. Moi personnellement quand la patience est passée, je n’y étais pas.

Anyway, toujours est-il qu’en attendant que la lumière passe au vert, le rouge des pancartes m’a sauté à la figure, comme il me montait au visage: «À LOUER!?»

Rasé, déménagé, fermé, brûlé…Bref: déserté. Pour ceux qui ne le voit pas, je viens de vous décrire le carrefour d’entrée du village, «sa vitrine commerciale», son «Welcome».

Oui je vous dis: station service, resto mexicain, club vidéo… et Pizzaiollo. Tous partis. Tous des endroits à louer, ou à rebâtir, dans notre beau village sauverois.

Je ne blague pas c’est vrai qu’il est beau notre village, il est beau sous son tapis blanc aux routes et aux trottoirs bien dégagés. On est chanceux d’être mieux administrés qu’à Montréal!

Parce qu’il ne faut pas céder au négativisme qu’apporte la vague américaine. Pourtant, plusieurs d’entre nous semblent s’être arrêtés, pris dans la glace, presque paralysés. On attend.

En fait, nous vivons dans un endroit de villégiature qui est protégé par l’activité touristique, nous avons la chance de charmer les visiteurs d’ici et d’ailleurs.

On attire une clientèle aisée et, avouons-le, dépensière. Nous avons la chance de voir des projets commerciaux se développer tels que les Factos des Monts, l’agrandissement de la boulangerie Pagé, la naissance d’un nouveau complexe à l’angle principale/ Lanning. Nous avons de la chance.

Think Globally, Act Locally

Mais. On ne peut pas faire l’autruche et faire comme si de rien n’était. On ne peut pas se lover dans la bulle de ce microclimat économique en choisissant d’ignorer le reste de la planète qui frisonne. Mais on peut souhaiter faire la différence.

On a aussi, nous Laurentiens, notre part de responsabilité. Il faut nous questionner quand l’identité locale, son économie et ses commerçants, semblent fragiles.

Plus que jamais nous devons penser globalement… EN AGISSANT LOCALEMENT.

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