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#partagetatourtière

Par Journal Accès

Sous la patte d’Omalley

Les infos nous ont bombardés dernièrement sur la Syrie, les migrants et les décisions de M. Trudeau quant à ceux-ci.
Comme vous probablement, mon fil Facebook s’est emballé positivement à leur arrivée à la vue du petit Aylan échoué sur la plage.
Ensuite négativement, après les événements brutaux de Paris. De l’Émotivité avec un grand É, sur un sujet chaud : l’accueil de réfugiés syriens.

Parlons de cet accueil, pas le programme politique et gouvernemental, notre volonté d’accueil à tout un chacun. 

Je vous parle seulement d’aider son prochain, d’ouvrir ses bras, de partager, plutôt que de prendre position.

Je suis épaté de voir avec quelle facilité on peut mettre le doigt dans l’engrenage du quotidien et juger une situation en gérant d’estrade.

Oubliez le canal Nouvelles, les faiseux d’opinions à la radio et mononcle Gérard sur votre App bleue.

J’ai songé au sens du mot partage… Au fait, quoi de mieux justement que de partager un repas?

Vous avez le guts d’inviter un inconnu à partager un repas à votre table?

Un réfugié? Un sans-abri? Un mendiant? Quelqu’un dans le besoin?

D’inviter un inconnu, l’accueillir chaleureusement en prenant son manteau, lui servir l’apéro au rythme de Jingle bells.

Mijoter un plat de Noël, rien de compliqué, juste pour que ça sente bon et que les saveurs amènent à la discussion.

Se lancer dans la confection d’un pouding chômeur, parce que c’est tellement bon avec de la glace à la vanille.

Vous ne savez pas comment faire? Googlez-le, et vous verrez probablement Ricardo vous proposer une recette!

Vous n’êtes pas à l’aise de jouer l’hôtesse à la maison? Plein d’organismes tiennent ces soirées-là durant le mois de décembre.

Allez-y comme bénévole, je parle en connaissance de cause, pour y être allé plusieurs fois et même avoir traîné de force quelques amis.

Le jour J, vous serez confronté à une réalité qui est difficile à comprendre, parce que celle-là est très loin de la nôtre.

Retenez-vous de juger, de faire la leçon, ou pire de trouver des raisons à cette pauvreté et consacrez-vous à aider les gens qui n’ont pas notre chance, vous verrez, ou plutôt vous sentirez, car ça touche en plein cœur. Je vous jure.

À ce moment, votre perspective va changer, je vous le garantis.

Malgré tout, aider, ça demeure une transaction. Plus noble, certes, que celle qu’on fait avec notre carte « chick-a-chick », mais ça demeure un échange, et on en retire tellement de gratitude, de fierté, et que dire de ce sentiment d’être utile.

Je vous disais que je suis fasciné de voir avec quelle facilité on peut oublier le monde autour de nous, on peut aussi se laisser emporter par le jugement de masse qui danse à gauche, puis à droite sur les réseaux sociaux.

Je me rends compte qu’il n’est pas plus difficile d’ouvrir les yeux, de lui tendre la main, à cette détresse humaine.

Si vous vous sentez obligé de prendre position, n’oubliez pas qu’il y a un monde qui grouille sous nos yeux, et que celui-ci ne demande qu’une chance, la seule : celle de vivre dans un pays comme le nôtre.

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