|

Jérôme Ferrer et sa Boîte du chef

Par Martine Laval

La Boîte du chef pleine de repas savoureux. PHOTO: Martine Laval

Plaisir de la table accessible. Moment rassembleur !

Wow! Je viens de recevoir, livrée à ma porte en ce petit matin, ma Boîte du chef Jérôme Ferrer! Je suis ébahie du concept. Tout un cadeau à se faire! J’ai maintenant entre les mains non seulement un contenu abondant et varié, mais également la preuve tangible de la philosophie de celui qui l’a créée, afin de permettre de passer plus de temps à table ensemble, de partager et de faire des économies à l’échelle financière.

« Je suis très fier de La Boîte du chef! C’est un produit qui me tient à cœur et que je rêvais de réaliser depuis longtemps, confie Jérôme Ferrer, chef exécutif du renommé restaurant Europea, Relais & Châteaux et membre des Grandes Tables du Monde. Tout comme la mamma italienne qui, à l’époque, faisait, avec ses enfants ou ses amis, la popote pour tous les plats de la semaine et que chacun repartait après avec ses boîtes, pour moi, c’est faire de la cuisine avec une philosophie d’économie d’échelle et ça me plaît! »

La Boîte du chef sous toutes ses coutures

À travers La Boîte du chef, la philosophie première est d’offrir une semaine de repas sans avoir à cuisiner. Tout à fait hors du paysage concurrentiel des autres compagnies qui proposent des boîtes avec des fiches de recettes, des ingrédients quantifiés par rapport au nombre de personnes et que les gens doivent cuisiner, Jérôme Ferrer offre plutôt une solution d’aide intéressante financièrement qui permet aux personnes et familles de passer plus de temps ensemble et moins dans la cuisine.

La Boîte du chef, ce sont 5 entrées, 5 plats de résistance et 5 garnitures d’accompagnement sous vide que l’on n’a qu’à réchauffer. Livrés n’importe où au Québec au coût de 100 $ pour deux personnes, plus 15 $ de frais de livraison, les repas reviennent à 3,33 $ la portion. « Ça fait pas cher! », me lance le chef avec qui je discute dans ses bureaux de créativité de La Boîte du chef à Montréal.

« On n’est pas dans l’expérience gastronomique d’une cuisine. Là n’est pas le but! Le but, c’est de bien s’alimenter avec des produits d’ici de bonne qualité, avec un changement de repas au quotidien, pour des gens qui sont occupés. Ça peut servir de lunch ou de souper au retour à la maison avec la facilité que tout est fait. »

Ce qui fait plaisir au chef, qui a réussi son défi, est qu’à travers le prêt-à-manger qui n’est pas industrialisé mais fait maison, les gens puissent profiter de plus de temps à table plutôt qu’en cuisine, sans enlever le plaisir de cuisiner, puisque La Boîte ne couvre pas sept jours, mais cinq jours et qu’on peut congeler les plats qui sont sous vide pour une meilleure conservation.

Faire briller artisans et producteurs

« Ce qui me plaît à travers ce concept, précise Jérôme Ferrer, c’est de faire briller des artisans et des producteurs d’un peu partout au Québec qui ont du mal à avoir de la visibilité, mais qui, grâce à nos volumes d’achat, peuvent se faire connaître en leur permettant de produire. Nous travaillons en respectant le calendrier des saisons, car un cuisinier est avant tout le gardien d’une plateforme d’agriculture locale et rurale. »

Originaire d’un milieu rural, Jérôme Ferrer, dont le père était vigneron agriculteur dans un village de 80 habitants dans les Corbières dans le sud de la France, a vécu dans son enfance la dureté du métier. Pour lui, un restaurant est donc la meilleure vitrine pour rendre hommage à l’artisanat et à la production locale.

« J’ai un grand sentiment d’appartenance au terroir. Ça fait partie de l’écoresponsabilité à laquelle les gens souhaitent participer. Je crois qu’on a tous à cœur de favoriser et développer l’économie locale et rurale », précise le chef qui ne manque pas d’inscrire que ses produits proviennent du Québec. Il profite aussi du peu de ses temps libres pour participer, à travers des événements, au développement d’une région ou d’un petit coin de patelin qui veut sortir du lot et faire parler de ses artisans et producteurs.

Car cette cause est sienne, lui qui clame que : « Dans un restaurant, s’il y a une star, c’est le produit! S’il y a une vedette, c’est l’artisan, c’est le producteur! Nous, les chefs, les cuisiniers, on est juste le cordon ombilical là-dedans! »

Pour Jérôme Ferrer, il n’y a pas de grande ou petite cuisine. « On ne mange pas tous les jours la même chose et il y a plusieurs façons de s’alimenter. Pour moi, la distinction n’est pas entre la grande et la petite cuisine, mais entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas! »

Et la Boîte du chef, c’est du bon, de chez nous, à la portée des portefeuilles, partout à travers le Québec! Laurentides, à vos Boîtes!

La Boîte du chef pour 2, 4 ou 6 personnes que l’on commande par Internet : www.laboiteduchef.ca
514 398-9718 et sur Facebook

NOUVELLES SUGGÉRÉES

1 Comment

  1. Lucille Beaupré

    Bonjour, Nous avons commandé 4 repas pour Pâques chez Jérôme Ferrer pour Val-David, mais en plus du confinement, s’ajoute la défense d’aller ou sortir dans Les Laurentides. Est-ce que vous avez l’intention de passer outre les barrages policiers?

    Salutations

    Reply

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *