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Un inestimable bénévole

Par Valérie Maynard

Michel Gareau

Petit-fils d’Henri et fils de Bernard, Michel Gareau a suivi les traces de ses aïeuls en devenant tour à tour propriétaire de l’Écho du Nord, puis du Journal des Pays-d’en-Haut. Retraité du monde de l’édition depuis cinq ans, il s’investit désormais comme bénévole, une façon pour lui de redonner au suivant. Rencontre avec un homme reconnaissant qui, par sa mission, souhaite faire une différence.
« J’ai été chanceux dans la vie. J’ai eu une belle carrière. Faire du bénévolat, c’est ma façon de redonner au suivant », raconte celui qui est aussi père et grand-père, trois fois plutôt qu’une. Avec ses petits-enfants, il aime partager sa passion pour le ski. « L’hiver, on skie ensemble, à Mont-Tremblant et à Saint-Sauveur », évoque-t-il.
Quand il a annoncé sa retraite, un ami, Alain Leblanc, l’a aussitôt « courtisé » afin qu’il joigne les rangs de Moisson Laurentides. Ce qu’il a fait, d’abord à titre de vice-président, maintenant comme administrateur au sein du conseil d’administration. « Sans Moisson Laurentides, bien des gens ne mangeraient pas à leur faim. On nourrit les gens. Il n’y a rien de plus basic que ça. Tout peut arriver dans la vie. Et des îlots de pauvreté dans les Laurentides, il en existe plus qu’on pense. Moi, ça m’allume de savoir que je peux faire une différence », dit-il.
Depuis quelques années, poursuit-il, le conseil d’administration a complètement restructuré le fonctionnement de Moisson Laurentides. « On a modernisé la boîte », précise-t-il. Et solidifier ses bases. Parce que chaque année démarre sur une nouvelle page blanche en termes de financement. Tout, du calendrier au montage financier, en passant par les activités de financement et les collectes de fonds, est éternel recommencement.

Inestimables bénévoles

Pour Michel Gareau, faire du bénévolat, de surcroît dans les Laurentides, une région qu’il a habitée toute sa vie, c’est en quelque sorte le prolongement de sa carrière. « Mon agenda est aussi rempli que lorsque je travaillais. Et puis, je connais tout le monde. C’est naturel pour moi », illustre-t-il bien modestement.
Reste que des bénévoles de sa qualité, pour toute organisation, c’est précieux. Selon Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides, des gens de la trempe de Michel Gareau et autres, qu’ils soient comptables ou avocats, ou qu’ils arrivent dotés d’une spécialité ou d’un réseau, ces gens apportent une expertise qu’aucun organisme ne pourrait s’offrir autrement. Ce qui fait d’eux d’inestimables bénévoles.

J’ai été chanceux dans la vie. J’ai eu une belle carrière. Faire du bénévolat, c’est ma façon de redonner au suivant.
– Michel Gareau

Moisson Laurentides, en partenariat avec sa communauté, combat la faim et nourrit l’espoir en desservant plus de 78 organismes communautaires sur une base hebdomadaire.
Son aire de desserte s’étend sur tout le territoire des Laurentides, de la rivière des Mille-Îles à Ferme-Neuve. Par l’entremise de ces organismes, Moisson rejoint quelque 22 048 personnes, dont 7853 sont des enfants, et ce, chaque mois. Grâce à son action, ce sont plus de 3,1 millions de kilos de denrées et autres produits essentiels qui sont distribués chaque année, ce qui représente une valeur monétaire de plus de 16 millions de dollars.

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2 Comments

  1. tom fermanian

    Félicitation Cher Ami, ! Sommes très fier de toi!

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  2. Louis Paquette

    Bravo Michel ! Content d’avoir de tes nouvelles…

    Reply

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