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Champignons médicinaux…

Par Journal Accès

suite et fin!

Dominique Cloutier N.D.A.

Vous avez été si nombreux à me faire part de votre intérêt au sujet de mon article précédent sur les champignons que je me sens obligée de vous écrire une suite. Je dois dire que le sujet est vaste, passionnant et prometteur pour l’avenir. Et qui plus est, il m’inspire!

Présentement, la croissance de l’emploi des champignons médicinaux est parmi la plus importante des tendances en santé naturelle en tant qu’alliés pour combattre les agents de stress internes et externes. Bien sûr, rien de nouveau pour les gens de culture orientale où l’usage des champignons aux fins médicinales est une tradition depuis des siècles.
Parmi les champignons médicinaux, et ils sont nombreux, je ne vais vous parler que des principaux et des plus connus, autrement, nous pourrions en parler longtemps. En effet, il existe quelque 15 000 espèces de champignons supérieurs sur Terre, environ 700 possèdent des propriétés médicinales. Pourtant, les chercheurs pensent que l’on pourrait découvrir un intérêt thérapeutique sur plus de 1800 espèces de champignons au total. Ces êtres vivants ont donc un brillant avenir thérapeutique et la diversité des espèces qui poussent sur notre propre sol devrait faire de l’Amérique du Nord le creuset de la recherche fondamentale dans ce domaine… à condition que nos décideurs et les professionnels de la santé veuillent bien accepter d’entendre ce que leur disent tous les chercheurs.
Le plus populaire de nos champignons médicinaux, le plus consommé en ce moment, est le chaga, peut-être parce qu’on le trouve dans nos Laurentides, autour de St-Sauveur, Morin-Heights, St-Adolphe, etc. et surtout parce qu’il est facile à utiliser et qu’il a bon goût et de plus, il possède de nombreuses propriétés curatives.
C’est un des champignons qui ont été les plus étudiés et nombreuses sont les recherches faites aussi bien en Amérique du Nord qu’en Russie, car il pousse aussi beaucoup en Sibérie. C’est d’ailleurs grâce au célèbre écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de Littérature 1970, que le chaga a commencé à être connu du grand public. En effet, dans son livre Le pavillon des cancéreux, Soljenitsyne parle d’une région de Sibérie épargnée par le cancer, ce miracle serait dû à leur coutume de boire une infusion d’un champignon local, le chaga.
Au Québec, il pousse dans la forêt boréale, et parasite le bouleau jaune. On le reconnaît par sa dureté, sa forme et sa couleur noire. Il est très riche en nutriments, vitamines du groupe B en particulier de l’acide pantothénique (Vit B5) qui soutient les glandes surrénales et les organes digestifs.
Sa croissante popularité vient de ce qu’il inhiberait certaines tumeurs, dont celles du sein, du foie, de l’estomac, et de la maladie de Hodgkin; ses propriétés antioxydantes sont exceptionnelles.
Alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiait récemment un avertissement quant à l’explosion du nombre de cas de cancer à travers le monde, la nature est le théâtre d’une intense recherche et même ici, dans la forêt boréale, de nombreux agents anticancéreux font présentement l’objet de sérieuses études.
 

Coup de coeur

Un fortifiant riche en nutriments, en minéraux et en antioxydants… Ce n’est donc pas surprenant s’il pousse depuis des millénaires dans les forêts du Québec et du Canada, où on le trouve facilement sur l’écorce des arbres. En capsules ou en vrac, à consommer librement!

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1 Comment

  1. Suzanne Cloutier

    Comme c’est bon d’avoir de bonnes références, merci Dominique Cloutier pour ta soif de savoir et de partage!

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