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300 participants au pied des Falaises de Prévost

Par Félix Côté

La septième édition du Tour du massif des Falaises, qui visait à faire découvrir et à protéger le territoire boisé situé entre Prévost, Piedmont et Saint-Hippolyte, a attiré un total de 250 coureurs et 50 marcheurs. Au fil des éditions, cet événement aura permis d’amasser plusieurs milliers de dollars qui ont servi et serviront à l’acquisition, à la protection et à l’entretien de milieux naturels du territoire.

Organisé par le Comité régional pour la protection des Falaises (CRPF), l’événement offrait sous la forme d’une compétition en sentier des distances de 1, 4, 10 et 20 kilomètres. À cela s’ajoutaient des randonnées de marche (4, 10 et 17 kilomètres), ainsi qu’une activité de découverte de la nature.
Les participants partaient de la gare de Prévost pour emprunter des trajets se situant pour la plupart dans les sentiers de la réserve naturelle Alfred-Kelly, propriété de Conservation de la Nature Canada, et dans ceux de la réserve naturelle du Parc-des-Falaises, propriété du CRPF.

Faire découvrir et protéger

Aux dires de Claude Bourque, président du CRPF, l’objectif de l’activité était avant tout de faire découvrir la beauté et le potentiel écologique du territoire, ainsi que de réunir des fonds pour sauvegarder le milieu. Jusqu’à maintenant un peu plus de 5 km² sont protégés, et ce territoire est appelé à s’agrandir dans les années à venir.
Si le processus de conservation est déjà entamé depuis plusieurs années, de nouveaux partenaires viennent encore prêter main-forte. C’est le cas notamment de la Caisse Desjardins de Saint-Jérôme, qui a récemment participé à l’acquisition d’un terrain de 135 hectares situé à Saint-Hippolyte, par l’entremise de Conservation de la Nature Canada (CNC) et du CRPF.
De plus, la Caisse a contribué financièrement à un programme d’insertion au travail, lequel permet d’engager du personnel pour l’entretien et la sauvegarde du parc.

Un dernier deuil à faire

Les démarches d’acquisition de territoire protégé vont bon train, mais il resterait beaucoup de travail de préservation à faire. Selon Claude Bourque, président du CRPF, il importe de souligner que le statut de protection est gouverné par la loi sur la conservation du patrimoine naturel, lequel impose une gestion très stricte. « Avant, il était permis de camper, de se promener avec son chien, de chasser, de faire du vélo de montagne, et certains faisaient même du motocross. Aujourd’hui, avec la pression de l’urbanisation et de l’accroissement de la population, l’accessibilité est réduite dans un but de sauvegarde du patrimoine naturel. »
Aux dires de M. Bourque, les usagers du parc seraient de plus en plus consciencieux et adopteraient pour la plupart des comportements responsables. Or, selon lui, il y aurait comme il le dit « un dernier deuil à faire » concernant les chiens dans les aires protégées.
Ceux-ci sont formellement interdits dans le parc, pour des raisons écologiques, puisque les animaux domestiques seraient perçus comme de nouveaux prédateurs par les animaux sauvages et constitueraient une menace pour l’intégrité naturelle des lieux.

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