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Mathieu Morin et son défi plus grand que nature

Par Sandra Mathieu

Ironman Mont-Tremblant

Alors qu’il caressait le rêve de participer aux Jeux olympiques en natation, le jeune athlète de Lorraine, Mathieu Morin, a vu sa vie basculer en 2013 lorsqu’il a reçu un diagnostic de tachycardie constante et de faiblesse ventriculaire. Il n’a pas pour autant laissé tomber le sport. Il a au contraire visé un nouvel objectif : compléter le Ironman Mont-Tremblant.

 
Dans le cadre de notre série d’articles dans les coulisses du Ironman Mont-Tremblant, notre collaboratrice a eu la chance de discuter avec Mathieu Morin, un jeune athlète déterminé et inspirant!
« Malgré tous les traitements, la chirurgie cardiaque et les consultations, j’ai continué à faire du sport pour le plaisir et à m’entraîner en endurance, confie-t-il. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le triathlon. »
Aujourd’hui âgé de 20 ans, il a troqué l’aspect compétitif et la recherche de performance pour le dépassement de soi et il ajoute à son projet un objectif qui lui est cher : amasser des fonds pour la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. « Tout ce que je veux, c’est traverser la ligne d’arrivée avec mon chèque dans les mains », lance-t-il confiant.
Au cours des quatre dernières années, Mathieu a complété deux demi-Ironman, trois Sprint et cinq Olympique et c’est réellement en 2015 que l’idée du full Ironman a fait sa place dans sa tête. « Je m’impliquais déjà comme bénévole auprès de la fondation et j’avais le goût de lancer un message. Une maladie comme la mienne peut arriver à n’importe qui et le mode de vie que l’on choisit a un impact important sur notre santé. »
Alors qu’il a complété le 70.3 en juin, il ne cache pas que son objectif du mois d’août lui fait peur. « Je me rappellerai toujours le jour où j’ai demandé à mon cardiologue si je pouvais réaliser un Ironman et qu’il m’a répondu : ‘‘Dans ton cas, la médecine ne sait pas ce qui peut arriver’’. La situation reste donc délicate, mais j’ai eu le feu vert. La vie est trop courte pour ne pas en profiter. »
En étroite collaboration avec son entraîneur Christopher Picard, entraîneur-chef de Triathlon Rive-Nord, et sous la supervision de ses cardiologues Paul Thériault et Juliano Becker, il s’entraîne six à sept jours par semaine.
« Contrairement aux athlètes qui poussent leurs limites au maximum, je suis dans l’obligation d’écouter les signaux que mon corps m’envoie », raconte Mathieu. Son téléphone Samsung Galaxy S7 le quitte rarement et grâce à son capteur de pulsations, il peut adapter son intensité d’entraînement à son état du moment.
Mathieu a la chance d’habiter à Lac-Supérieur pour l’été puisqu’il travaille à l’accueil du Parc national du Mont-Tremblant. Il a donc pour terrain de jeu toutes les infrastructures de Tremblant.
Au moment de mettre sous presse, Mathieu avait amassé 95 % de son objectif pour la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, soit 14 287 $.
Pour faire un don : support.heartandstroke.ca/goto/IronHeart

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