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Ski acrobatique : Une équipe du Québec, version slopestyle

Par Félix Côté

La Fédération québécoise de ski acrobatique annonçait, la semaine dernière, la création de la toute première Équipe du Québec de slopestyle. Sur les neuf athlètes retenus, quatre proviennent de la région, en plus de l’entraîneur-chef.

C’est l’Adélois Philippe Morin qui a été retenu afin d’encadrer ces jeunes dans leur développement. Impliqué sur les comités de développement de la FQSA, Philippe Morin s’implique également auprès de jeunes athlètes en tant qu’entraîneur-chef du club SWAT Freeski.
« Ça fait trois ans que je travaille sur l’élaboration du programme. L’an dernier, nous avions testé la formule avec quelques athlètes. C’était logique de l’officialiser cette année, surtout que la plupart des autres provinces ont des programmes similaires », a-t-il expliqué en entrevue.
L’équipe comprend également Marilou Bouthiette de Prévost, Mathieu Dufresne de Saint-Sauveur ainsi que Philippe Langevin et Antoine Plamondon, tous deux de Mont-Tremblant.

Un tremplin vers les Olympiques

La discipline du slopestyle, qui consiste à enfiler une série de sauts et de manœuvres en ski sur des modules variés à travers un parc à neige, est une épreuve du ski acrobatique qui a fait son entrée aux Championnats du monde en 2011, puis aux Jeux olympiques en 2014. Au Québec, la FQSA compte maintenant près de 200 athlètes dans ses clubs.
La mise en place de l’Équipe du Québec permettra à la province de soutenir le développement des athlètes de haut niveau pour qu’ils puissent atteindre les plus hautes sphères du sport. Les athlètes membres de l’équipe continueront de s’entraîner avec leurs clubs respectifs, mais se réuniront lors de camps spéciaux et de compétitions sous la supervision de l’entraîneur de l’équipe.
« Mon travail, c’est de leur apporter des outils pour qu’ils atteignent leurs objectifs, à court, moyen et long termes. Et ceci en vue d’une progression vers l’équipe canadienne de développement, qui mène à l’équipe canadienne, et ultimement aux Olympiques », a expliqué Philippe Morin.

Préparation spécifique

Les compétitions de slopestyle sont relativement récentes dans l’univers du ski acrobatique, mais la discipline gagne rapidement en profondeur, et le niveau de difficulté a rapidement évolué.
Dans le nouveau programme inauguré cette année, la préparation physique prend plus d’importance, avec des spécialistes qui suivront étroitement les athlètes. À cela s’ajoute une préparation annuelle s’étalant sur 12 mois, qui comprend notamment des entraînements sur trampoline et sur rampe d’eau en saison estivale.
 

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