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Ski acrobatique

Par Félix Côté

« Le but ultime, c’est de gagner » –Valérie Gilbert

Valérie Gilbert ne laisse pas sa place. À seulement 17 ans, la skieuse acrobatique a pris part à ses deux premières coupes du monde cette saison, et elle a récolté une médaille d’argent aux bosses en parallèle lors d’une épreuve Nor-Am à Val Saint-Côme en février dernier. Nous l’avons rejointe afin d’en savoir un peu plus sur ses objectifs, alors qu’elle s’entraîne avec l’équipe nationale à Whistler, en Colombie-Britannique.

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Valérie Gilbert, qui étudie en sciences de la nature au cégep de Saint-Jérôme, souhaite se lancer en médecine une fois ses skis accrochés.


Le 4 mai dernier, l’athlète de Sainte-Adèle était des 55 récipiendaires du Programme de parrainage 2016 de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. Pour l’occasion, elle s’est vu remettre une bourse de 4000 $. Cette fondation parraine les athlètes étudiants qui présentent à la fois d’excellents résultats académiques et sportifs.
Gilbert, qui étudie en sciences de la nature au cégep de Saint-Jérôme, souhaite se lancer en médecine une fois ses skis accrochés. En attendant, la jeune athlète vient tout juste de conclure une saison de ski prometteuse. Elle a terminé 16e aux championnats du monde juniors, à Are en Suède, et 6e à l’épreuve du duel. Quelques jours avant son baptême des épreuves de coupe du monde, qui devait se tenir à Val Saint-Côme le 23 janvier, Valérie Gilbert s’est blessée aux ligaments du pouce gauche. Ça ne lui a pas empêché de prendre part aux épreuves avec seulement un bâton et de terminer 26e. Une semaine plus tard, elle termine 29e à la Coupe du monde de Calgary.

Sur ses skis dès deux ans

Gilbert n’avait que deux ans la première fois qu’elle a chaussé des skis. « Mes parents nous amenaient partout, dans les sous-bois, les pistes à bosses et les endroits le fun », se souvient-elle. Elle commence le ski de compétition sur bosses à sept ans à Ski Mont Gabriel, après quoi elle joint l’équipe de Vallée Bleue, puis celle de Mont Alta et enfin celle de Mont Saint-Sauveur.
Dans l’année suivant la fin de ses études secondaires, elle intègre l’équipe canadienne après une excellente saison 2014-2015. Elle y avait remporté la Coupe Canada, en plus de la médaille de bronze à l’épreuve de bosses en parallèle aux Championnats nationaux à Val Saint-Côme.

Les Olympiques dans la mire

C’est à 11 ans que Valérie Gilbert a eu le déclic olympique. « Je venais juste de joindre le club de Mont Saint-Sauveur, qui était le plus compétitif de la région. C’est là que je me suis dit : ‘‘Je vais tout faire pour me rendre le plus loin possible, ce qui veut dire les Olympiques.’’ Et le but ultime, c’est de les gagner », affirme-t-elle. À défaut de viser les jeux de 2018, elle espère participer à l’olympiade de 2022 qui se tiendra à Pékin, en Chine.
En attendant, la jeune athlète prévoit réussir dès la saison prochaine des figures considérées comme difficiles, surtout chez les dames. « Je suis très à l’aise avec les 360, et je crois que ce sera l’occasion de mettre en pratique de nouveaux sauts qu’on ne voit pas souvent chez les filles, notamment un 720 désaxé. »

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