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Sainte-Adèle « Guide de l’électeur amateur de sentiers et amoureux de la montagne »

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Voici quelques questions posées aux deux candidats à la mairie de Sainte-Adèle, au sujet des sentiers, en prévision des élections municipales de ce dimanche 7 novembre.

A- Connaissez-vous les pôles importants de sentiers locaux de Sainte-Adèle, et êtes-vous prêt à pérenniser (acheter) une centaine d’acres pendant votre mandat et à hausser à plus de 10 % les frais de parcs?

Michèle Lalonde : Avec le Mont Loup-Garou, la boucle est complète pour l’instant.  (…) Maintenant on se doit de préserver les sentiers lors des prochains développements immobiliers. À cet égard, mentionnons les accès aux sentiers depuis la zone urbanisée et les interconnexions entre les réseaux. Le 10 % est déjà en place et on souhaite prendre le terrain ou la servitude plus que l’argent.

Benoît Huard : En tant qu’utilisateur des sentiers locaux de Sainte-Adèle, je connais assez bien les pôles importants. Je suis également membre de PASA et de la SOPAIR. La Ville de Sainte-Adèle vient tout juste d’acheter plusieurs immenses terrains pour former le Parc du Mont Loup-Garou. Nous allons commencer par absorber les frais de ces acquisitions. Par ailleurs, nous comprenons qu’en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, sauf exception, la superficie du terrain devant être cédé ne doit pas excéder 10 % de la superficie du site. La Municipalité n’a donc pas la latitude de hausser les frais de parcs à plus de 10 %.

B- Quel sera votre budget d’acquisition de sentiers au cours de votre mandat des quatre prochaines années?

Michèle Lalonde : On ne parle plus d’acquisition, mais peut-être d’investissement dans les sentiers existants. Avec plus de 200 km de sentiers, on se doit de voir à l’entretien. Par conséquent, on va définitivement maintenir la subvention à PASA. On parle ici de 4 000 heures de bénévolat par année. C’est plutôt rare que la Ville achète des terrains pour pérenniser un sentier, la priorité est toujours aux droits de passage, servitudes, et cessions pour frais de parcs.

Benoît Huard : La situation financière de Sainte-Adèle est déjà fort préoccupante. Les citoyens, quant à eux, paient des taxes plus élevées qu’à peu près tout le monde dans les environs. Par conséquent, nous entendons scruter à la loupe toutes les dépenses dans le cadre de la préparation du prochain budget. Il serait hasardeux, à ce stade-ci, de prendre un engagement clair que ce soit pour l’acquisition de sentiers ou toute autre dépense.

C- Quelles seront vos priorités parmi les pôles de sentiers identifiés et votre plan d’action?

Michèle Lalonde : Voir à s’assurer de pouvoir renouveler l’entente avec le propriétaire du Chantecler pour l’utilisation de ses terres. C’est un pôle important pour nous.  Nous comptons aussi améliorer les sentiers du mont Durocher et voir à pérenniser la Maple Leaf avec les bénévoles. Le réseau cyclable, tel que mentionné dans le plan directeur, est aussi une priorité pour nous.

Benoît Huard : Nos priorités pour l’avenir de Sainte-Adèle découleront du grand chantier de réflexion, de partage et de mobilisation que nous lancerons dès l’an prochain. Toutes les parties prenantes de notre communauté seront invitées à élaborer ensemble la vision de la Sainte-Adèle de demain.

D- Quels seront vos partenaires avec qui vous pourrez tisser des liens pour pérenniser et développer les sentiers de Sainte-Adèle?

Michèle Lalonde : Au premier plan, il y a bien sûr Plein air Sainte-Adèle (PASA), car la pérennisation passe par cet organisme. Toutefois il est possible aussi de consulter la Société de protection foncière de Sainte-Adèle, qui a été d’une aide indispensable pour la pérennité du Parc du Mont Loup-Garou. Il faudra aussi travailler avec les propriétaires et promoteurs pour valoriser les sentiers et leur intégration dans les projets à venir. La Chambre de commerce sera aussi un partenaire, puisqu’elle est le gestionnaire des deux parcs, soit Mont Loup-Garou et le parc de la rivière Doncaster. Sur le plan régional, on va également travailler avec la SOPAIR, la MRC-PDH, ainsi que les villes avoisinantes, pour une meilleure intégration des réseaux.

Benoît Huard : Nos partenaires seront les organismes déjà présents (PASA, SOPAIR, etc.) mais aussi, évidemment, les propriétaires de terrains sur lesquels les sentiers passent, ainsi que ceux dont le terrain avoisine un parc, sans oublier les utilisateurs, souvent aussi bénévoles, des infrastructures de plein air.

E- Que comptez-vous faire dans le cas du Chantecler, qui prévoit développer un parc immobilier, versus les sentiers?

Michèle Lalonde : Le Chantecler est un pôle important et je souhaite renouveler l’entente de passage pour une autre année, si le propriétaire est en accord. Je suis optimiste que ce sera possible.

Benoît Huard : [N’a pas répondu.]

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