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Nos découvertes culturelles en 2021

Par Rédaction

luc

Livre : La fesse d’Ellis Valentine – Serge Touchette
Livre écrit par le journaliste sportif Serge Touchette. Séries d’anecdotes drôles de son temps à la couverture des Expos de Montréal, dont celles sur l’ineffable voltigeur de droite. « Hélice » possédait le meilleur bras de l’histoire du club, mais il a également été le joueur le moins sérieux.

Musique : Le streaming du spectacle The Last Domino ? en direct du groupe Genesis
Pour me donner une dernière chaleur au cœur, après avoir apprécié la bande à Collins-Rutheford-Banks à six reprises sur place à vie. Je ne pouvais me résoudre à voir Phil diminué et cloué à une chaise au Centre Bell. La voix est toujours juste, bien qu’il peinait à certaines occasions à tenir le rythme musical. Thumbs up !

Série télé : Dictrict 31
Pour l’ensemble de l’oeuvre. Dommage que Patrick Labbé et Sébastien Delorme aient terminé leur tour de garde. Les deux ont mis du piquant dans l’intrigue. Gildor Roy nous a aussi montré à maintes occasions qu’il joue aussi bien à l’écran qu’avec sa guitare. En passant, pour les mordus du genre policier québécois, à quand la suite de 19-2 ?

Marie-Catherine

Livre : Le peuple rieur : Hommage à mes amis innus – Serge Bouchard
J’ai beaucoup aimé lire Serge Bouchard, qui est malheureusement décédé cette année. Dans ce livre, il raconte la grande histoire de la colonisation de la Nouvelle-France, vécue par les peuples autochtones. Cela nous donne une toute autre perspective de l’histoire de notre pays et nous permet de mieux comprendre les souffrances et les beautés des Premières Nations.

Musique : Et on pleurera ensemble – Étienne Coppée
Étienne Coppée est définitivement ma découverte de l’année. Dès la première écoute de son album Et on pleurera ensemble, j’ai adoré sa voix, la douceur et les paroles de ses chansons. Laissez-vous emporter dans sa simplicité au fil de son album. Sa reprise de Je voudrais voir New York est belle et poignante.

Série télé : Fourchette – Saison 3
Ça faisait longtemps que j’attendais la troisième saison de la websérie Fourchette de Sarah-Maude Beauschene. Dès la première saison, j’ai adoré le style et la plume de celle qui est également l’autrice de plusieurs livres. Amour, féminisme, amitié, tous ces sujets sont abordés de manière sincère et douce. Disponible sur tou.tv

France

Livre : Nueva vida: mener la danse avec un trouble de santé mentale
Florence K parle ouvertement de ses troubles de santé mentale et comment elle a dû conjuguer avec son diagnostic de bipolarité de type II.

Musique : Acrophobie – Roxane Bruneau
Son album a été sacré disque d’or ainsi qu’album de l’année et chanson de l’année (À ma manière) à l’ADISQ. Acrophobie a été écrit en pleine pandémie. Ses chansons reflètent bien l’urgence de vivre.

Film/documentaire : La parfaite victime
Le documentaire de Monic Néron et d’Émilie Perreault, deux journalistes que j’admire, lève le voile sur l’échec de la justice face aux agressions sexuelles. Elles rencontrent des procureurs, des criminalistes et surtout des victimes.

Simon

bande dessinée : Tintin en Amérique
J’avais commencé à lire Les Aventures de Tintin juste avant le scandale des livres brûlés. Bien sûr, les albums contiennent plusieurs stéréotypes raciaux démodés qui m’ont fait grincer des dents. Mais l’action est dynamique, l’intrigue est infatigable (tout comme le célèbre reporter), les dessins sont efficaces et l’humour est souvent au rendez-vous. Et même si certains passages ont mal vieilli, il y a dans Tintin en Amérique une planche étonnante de lucidité, où des Autochtones sont expulsés de leurs terres par des soldats pour une bouchée de pain.

Musique : YMO de Yellow Magic Orchestra
Cet album japonais de la fin des années 1970 a été ma plus belle découverte de l’année. Le synthétiseur et les sonorités électroniques m’ont immédiatement séduit. Le rythme est hypnotique. Les mélodies sont à la fois ludiques, étranges, moqueuses et enthousiastes, comme celles des premiers jeux vidéos de mon enfance, mais avec une complexité et une richesse encore plus délectables.

Série télé : Plan B
J’ai toujours été fasciné par l’idée de revenir dans le passé et d’y changer les choses. Plan B utilise avec brio cette idée pour explorer nos remords et nos regrets face au passé, notre impuissance face au présent et notre peur face à l’avenir. La dernière saison est particulièrement poignante, alors qu’Anne-Élisabeth Bossé incarne une policière qui tente d’arrêter toutes les tragédies, dont la violence conjugale.

Ève

Livre : Là où je me terre – Caroline Dawson
Dans ce livre, Caroline Dawson détaille, en plusieurs épisodes, son arrivée au Québec enfant, en provenance du Chili. Avec une plume délicate, elle nous fait vivre de manière honnête et poétique son parcours et son rapport à sa culture et à la culture québécoise. Salué par la critique, ce roman publié en avril 2021 est devenu, en mon sens, un nouvel incontournable de la littérature québécoise.

Film/documentaire : Tina
Ce documentaire posant un regard intime sur la vie et la carrière de Tina Turner est tout simplement saisissant. Difficile d’y détourner le regard. Les quelque 120 minutes passent à une vitesse fulgurante. Et le plus beau dans tout ça : c’est l’icône elle-même qui témoigne de son vécu à la caméra.

Série télé : Je voudrais qu’on m’efface
Le contenu québécois de qualité ne manquait pas cette année. J’arrête mon choix sur Je voudrais qu’on m’efface, une série chorale coup de poing, découpée en huit épisodes d’une vingtaine de minutes. On suit trois familles écorchées du quartier Saint-Michel, dans un récit à la fois empli de tendresse et de douleur. C’est assurément l’œuvre qui m’a le plus émue dans la dernière année.

Étienne

Livre : La patience du lichen – Noémie Pomerleau-Cloutier
Pendant plusieurs années, l’autrice a mené des interviews avec des Coasters de la Côte-Nord, dont elle est originaire. Grâce à son langage poétique, elle parvient à nous faire entendre la voix des membres des communautés anglophones, francophones et innues. L’attachement au territoire, la fierté d’appartenance et la crainte de disparaître en tant que communauté sont au cœur du voyage.

Musique : DÉESSES et HISTOIRE NAUFRAGE – Azure.
Amateur de rap français (ou pas), Azure (à ne pas confondre avec le rappeur Azur…) est un nouvel incontournable. Imbibées par le spleen et les amours déçus, ses textes sont sublimes et ses mélodies, ensorcelantes. J’écoute en boucle ces deux microalbums, sortis en mars et en septembre.

Film/documentaire : Souterrain – Sophie Dupuis.
Après son film coup-de-poing Chien de garde (2018), la brillante réalisatrice Sophie Dupuis nous a offert cette année son deuxième long-métrage de fiction. Au fond d’une mine d’or en Abitibi, un accident s’est produit. Au fil du drame finement tissé, nous découvrons des histoires humaines entremêlées, des plaies mal cicatrisées et une force de vivre hors du commun. Une grande œuvre.

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