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La mairesse Davidson répond aux questions

Par david-richer

Après s’être vu refuser une entrevue au sujet du projet d’aménagement d’une place publique à l’entrée du village de Val-David, puisqu’on semblait juger que tout avait été dit, Accès a profité de la séance ordinaire du conseil municipal du 13 mars dernier pour recueillir les commentaires de la mairesse Nicole Davidson.

 

On se rappellera que le Regroupement des citoyens de Val-David ne s’oppose pas à l’idée d’embellir l’intersection achalandée, mais est plutôt contre les moyens utilisés par la municipalité…

D’entrée de jeu, Mme Davidson est restée très prudente sur ses propos: «Je ne veux pas avancer des choses. On vous en a pourtant dit beaucoup», a-t-elle déclaré.

 

Voici donc les propos que nous avons pu obtenir de celle qui gouverne la communauté valdavidoise.

 

Q.: Madame la mairesse, est-ce que la municipalité a un plan d’action pour mener à terme ce projet?

R.: «Nous en sommes à cette étape-là. C’est pour ça que nous n’avons pas encore signé l’entente avec le propriétaire. On ne veut pas s’engager dans quelque chose qui demandera des frais inutiles. Nous avons envoyé des avis légaux notamment au gouvernement et attendons la réponse».

 

Q.: Y a-t-il eu la création d’un plan d’aménagement?

R.: «Comme vous le savez, on installera du gravier sur le sol, on fera un aménagement paysager en y plaçant des fleurs en plus d’installer nos affiches habituelles qui dirigent les citoyens à différents endroits dans la municipalité. De grandes sculptures seront ajoutées plus tard. On espère ne pas devoir creuser [lâche-t-elle à la fin de sa réponse].»

 

Q.: Puisque l’on parle de creusage, qui va payer pour la décontamination du sol? Allez-vous faire réaliser une autre étude de caractérisation du terrain avant de mettre en place le projet comme ça avait été fait en 2002?

R.: «On va faire ce qu’il y a à faire [a mentionné Nicole Davidson au début et à la fin de sa réponse]. Nous sommes au courant de la loi 72 [qui stipule que le propriétaire ou locataire peut être tenu de réhabiliter le terrain]. Les travaux de décontamination est un autre point de négociation avec le propriétaire du terrain, à savoir qui va les payer».

 

Q.: Que va faire la municipalité si le propriétaire ne veut pas défrayer les coûts reliés à cela? Va-t-elle laisser le terrain vacant?

R.: «On verra. Le projet pourrait ne pas avoir lieu et on ne ferait rien sur ce terrain», a répondu madame Davidson, qui semble pour l’instant ne pas envisager d’autres avenues si ce projet n’aboutit pas.

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