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Les élus des Pays-d'en-Haut se mobilisent sur fond de controverse

Par Éric-Olivier Dallard


Journée de la persévérance scolaire

Afin de souligner à leur façon la Journée de la persévérance scolaire, le préfet et les maires de la MRC des Pays-d’en-Haut ont posé un geste d’éclat ce lundi: ils ont suivi l’autobus scolaire d’élèves du primaire, de Wentworth Nord jusqu’à l’école Marie-Rose, à Saint-Sauveur, terminant symboliquement le dernier kilomètre à pied.

Tout a commencé le 10 janvier dernier, alors que le conseil des maires de la MRC des Pays-d’en-Haut était interpellé par les Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL), afin de soutenir la Journée de la persévérance scolaire.

Soucieux d’encourager la réussite des jeunes de l’arégion et d’apporter des solutions au décrochage scolaire, les élus ont décidé de répondre à l’invitation des commissions scolaires partenaires du PREL, en participant à la journée de la persévérance scolaire du 13 février, tout en profitant de l’occasion pour sensibiliser les différents intervenants au problème du transport scolaire pour les secteurs plus éloignés, comme étant une des causes importantes reliées au décrochage.

Jusqu’à trois heures de transport quotidien

Pour cette occasion, le préfet Charles Garnier a d’ailleurs invité les administrateurs de la Commission scolaire des Laurentides (CSL) à se joindre aux élus: «Nous aurions ainsi eu l’occasion de faire plus ample connaissance et discuter chemin faisant de solutions concrètes, le tout dans un esprit de collaboration», souligne le préfet. L’invitation a toutefois été déclinée par la CSL, une réaction qui a choqué M. Garnier: «On a fait la run de lait d’un enfant de 5 ans qui part de Laurel à 6h30 tous les jours pour se rendre à Saint-Sauveur, raconte le préfet. On est arrivé à 8h15. Ça a pris 1h45. Aller-retour, c’est plus de 3 heures par jour. Pour des enfants de cet âge, ça n’a pas de bon sens!»

Des transports à revoir

Le problème de la MRC est qu’elle s’étale sur un axe est-ouest, lequel, selon M.

Garnier, est mal desservi. En effet, le service de transport en commun offert par le CITL suit l’axe nord-sud de la route 117. «Mon problème, c’est le rabattement des usagers qui vivent dans les municipalités à l’est et à l’ouest de la MRC, de part et d’autre de la 117, explique le préfet. On a demandé à la CSL de regarder le dossier, pour voir si on ne pourrait pas embarquer des adultes dans les autobus.»

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