Entorse à la cheville : ce qu’il faut savoir

Par Cedric Leblanc

Une entorse est une blessure à un ligament, dont le rôle est de stabiliser l’articulation. Si la cheville, par exemple, excède son amplitude habituelle, le ligament peut s’étirer (entorse de grade 1), ou encore se déchirer partiellement (grade 2) ou complètement (grade 3). Ce type de blessure, assez fréquent, ne doit toutefois pas être pris à la légère si l’on souhaite guérir pleinement. Vous souffrez (ou croyez souffrir) d’une entorse? Voici ce que vous devez savoir.

Symptômes

L’entorse à la cheville entraîne des douleurs, en mouvement ou au repos, à la cheville elle-même, mais parfois aussi au pied. Elle s’accompagne d’une inflammation (l’articulation est chaude au toucher), d’un œdème (enflure) et d’ecchymoses (bleus). Une sensation d’instabilité au niveau de la cheville ainsi qu’une diminution de la mobilité et de la force musculaire peuvent en outre se manifester selon la gravité de la blessure.

Par ailleurs, la douleur peut provoquer des difficultés à poser le pied au sol ou à mettre du poids sur celui-ci, et donc, un boitillement.

Causes

Les entorses à la cheville sont courantes dans le cadre d’une pratique sportive, en particulier dans les activités qui impliquent de brusques changements de direction (basketball, football, soccer, etc.), d’où l’importance de porter des chaussures offrant le soutien nécessaire et de bien s’échauffer. Un mauvais atterrissage après un saut peut également provoquer une entorse. Les coureurs y sont aussi sujets, surtout s’ils s’entraînent sur un terrain accidenté.

Or, tout le monde peut subir une entorse : un faux mouvement, comme manquer une marche, suffit malheureusement bien souvent.

Traitements

En cas d’entorse, il est important de consulter un professionnel de la santé pour vérifier qu’il n’y a pas de fracture. Vous devrez en outre voir un physiothérapeute — visitez le site des Cliniques AMS pour en trouver un —, par exemple, afin que votre entorse puisse bien guérir. Des exercices pour renforcer l’articulation, retrouver votre mobilité et votre équilibre, notamment, sont en effet requis pour vous permettre de reprendre vos activités en toute sécurité.

Cela dit, lorsque la blessure survient, vous pouvez prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (ex. : ibuprofène) pour soulager la douleur, puis suivre le protocole GREC :

  • Glace: appliquez de la glace pendant 10-15 minutes toutes les heures ou les 2 heures pour diminuer l’inflammation.
  • Repos : reposez votre cheville pendant les 48 à 72 premières heures en évitant de mettre inutilement du poids dessus. Selon votre tolérance, une botte ou des béquilles peuvent être nécessaires. Évitez cependant d’immobiliser complètement votre cheville (faites des mouvements latéraux en douceur, par exemple) afin de prévenir l’ankylose. Vous pourrez recommencer à marcher quand l’œdème et la douleur s’atténueront.
  • Élévation: pour favoriser le retour veineux et ainsi réduire l’enflure, élevez votre cheville lorsque vous êtes assis (posez votre pied sur une chaise, par exemple) ou couché (placez un oreiller sous votre pied).
  • Compression: un bandage élastique limitera les mouvements et l’enflure de la cheville blessée. Attention, toutefois, à ne pas entraver la circulation sanguine.

Pour obtenir un plan de traitement sur mesure et prévenir les récidives, consultez un physiothérapeute des Centres médicaux et de réadaptation AMS.

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