(Photo : Courtoisie)
Geneviève Gagnon et le jeune Loïc.

24h Tremblant : un quart de siècle de générosité

Par Patrice Francoeur

Ce week-end se tenait la 25e édition du 24h Tremblant, une édition qui aura exceptionnellement duré 25 heures, au grand plaisir des skieurs et des donateurs.

Le signal de départ n’était même pas encore donné que l’objectif de 7,5 M$ en collecte était dépassé. À la fin du week-end, on apprendra que ce sont 8 760 476 $ qui ont été amassés.

Cette année, pour souligner son 25e anniversaire, le 24h Tremblant est devenu exceptionnellement le 25h Tremblant : une heure de défi supplémentaire pour marquer un quart de siècle d’engagement pour le mieux-être des enfants. L’événement philanthropique le plus mobilisateur au pays a débuté samedi, sur le coup de 11 h, alors que plus de 4 600 participants, regroupés en 521 équipes, ont pris d’assaut les parcours de ski, de course et de marche. Depuis sa toute première édition tenue en 2001, le 24h Tremblant a amassé plus de 63 M$, permettant ainsi de financer la recherche de pointe en cancer pédiatrique, ainsi que des soins spécialisés et des programmes sociaux transformateurs. Avec l’édition qui vient de prendre fin, on ajoute près de 8,8 M$ à cette somme considérable, un appui inestimable des 59 858 donateurs.

« Cette 25e édition n’est pas seulement un anniversaire, c’est un rappel vibrant de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous avançons ensemble. Depuis 25 ans, le 24h Tremblant est porté par une communauté exceptionnelle : des entreprises qui s’unissent pour une cause, des bénévoles qui donnent sans compter, des familles qui se soutiennent et des participants qui repoussent leurs limites au nom des enfants. Nous sommes fiers d’accueillir chaque année de nouveaux philanthropes qui nous aident à écrire la prochaine page de notre histoire. Merci d’avance à celles et ceux qui continueront de marcher, skier, courir et donner pour que chaque enfant ait la chance de sourire, de rêver et de grandir en santé », souligne Simon St-Arnaud, producteur exécutif du 24h Tremblant depuis 2001.

Les visages du 24h Tremblant

Marie-Josée Leroux présidente de la Fondation Tremblant a participé à chacune des vingt-cinq éditions. « Il n’y a qu’une année où j’ai dû m’abstenir, car j’étais enceinte de huit mois. Mais j’ai quand même amassé beaucoup d’argent cette année-là et j’ai effectué une descente symbolique. » Celle qui travaille également à la Station Tremblant a vu l’événement grandir au fil des ans et ne peut que se réjouir de ses impacts sur la communauté locale. « Si on additionne tout l’argent amassé pour la fondation Tremblant durant les 25 dernières années, on arrive à un total de 6,1 M$, c’est énorme ! Ces dons changent la vie des enfants de la région. On est présents pour tous les gens éprouvant des difficultés. On est fiers d’aider ces jeunes afin qu’ils aient autant de chance que les autres pour bien démarrer dans leur vie. » Mme Leroux souligne qu’au moment où elle a enfilé ses bottes de ski et qu’elle se préparait à effectuer sa première descente, elle a eu une pensée pour Thérèse Barrette, cofondatrice de la Fondation Tremblant qui est décédée le 31 juillet dernier. « On essaie de chausser ses grands souliers. Quelle femme inspirante et avant-gardiste elle a été », conclut-elle.

Geneviève Gagnon, propriétaire de la quincaillerie Groupe Gagnon, s’est entretenu avec elle deux heures après que le coup de départ de la 25e édition ait été donné, elle avait déjà cinq descentes à son actif. « Ça fait déjà 10 ans que le Groupe Gagnon participe à l’événement et, à ce jour, on a amassé plus de 750 000 $. » Mme Gagnon affirme que cette édition est assurément la plus réussie sur le plan de la neige et des conditions météorologiques. « Dans les dernières années, on a même skié dans la boue ! » Malgré tous les souvenirs qu’elle garde de ses 10 participations, un nom surgit spontanément : Loïc. « Cet enfant, atteint d’une forme rare et agressive d’arthrite, rêvait de skier et on l’a initié. Un traitement a été trouvé pour le jeune Loïc et il vit désormais une vie normale comme les jeunes de son âge. Il assiste même à tous ses cours d’éducation physique ! », se réjouit-elle.

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