Allo l'ami! Le dernier Espace griffé fait réagir!

Par Marie-Catherine Goudreau

Publiée le 28 janvier dernier, la dernière chronique de Josée Pilotte en a fait réagir plus d’un…

«Je suis entièrement d’accord avec toi, mais si les prix étaient moins chers à Saint-Sauveur, peut-être que les gens magasineraient plus dans le village. Malheureusement les commerçants] montent les prix pour des touristes qui n’achètent même pas et des résidents qui achètent ailleurs. (…) Il n’y a pas que des gens riches à Saint-Sauveur; il y a aussi malheureusement beaucoup de gens pauvres que personne ne voit, mais on ne parle jamais d’eux. Nous vivons dans une bien triste société.»

– Fleurette, résidente de Saint-Sauveur

«Surprise de ton article, surprise de cette réflexion si véridique! La seule activité que je peux me permettre est la marche! Avant je marchais sur le trottoir de la rue Principale d’un village blanc. Maintenant avec tout ce sel épandu, je marche lors de beau temps et reviens à la maison les bottes toutes mouillées et les vêtements tout sales! Lorsqu’il fait froid, je glisse continuellement, c’est dangereux! Pourtant, il y a eu depuis deux ans une augmentation de taxes de 17%. Pourquoi? Pour les déjeuners du Maire? Pour la petite pente pour faire glisser les bébés naissants? Pour l’embauche de nombreux cadres? De plus en plus de bâtisses vides, c’est affreux, où s’en va notre si beau village d’autrefois!? Pourtant, je magasine toujours dans les boutiques de Saint-Sauveur! Je me rends compte que les touristes vont de plus en plus au nord de Saint-Sauveur!»

-Jacinthe Duchesne, Saint-Sauveur

«Bonjour Josée! Votre message est un bon coup de fouet positif dont on avait bien besoin! En tant que résidente de Saint-Sauveur moi aussi, mon  »shopping quotidien » est très local: ma boucherie du Nord sur la rue de l’Église, la boulangerie puis la petite boutique d’épices, en plus de notre poissonnier, Rachelle-Berry et j’en passe! Saint-Sauveur est dans mon cœur pour la vie, moi la p’tite fille des Laurentides qui travaille ici, j’aimerais dire que OUI nous pouvons facilement acheter local, il y a toujours de bons rabais, il faut juste prendre deux minutes et aller voir, on a de tout pour se satisfaire! Je lance un défi aux gens d’ici, de redécouvrir Saint-Sauveur, allez-y donc! Prenez une belle marche de santé en visitant nos boutiques et nos magasins, qui sait? Peut-être allez-vous être agréablement surpris de l’accueil chaleureux des commerçants et de leur professionnalisme! Au plaisir de vous relire!»

-Diane Dubé, Saint-Sauveur

«Chère Josée, je ne réside pas à Saint-Sauveur mais en lisant ton article, j’ai eu presque l’impression que tu parlais du Plateau Mont-Royal! Pas la même région mais il reste que les constats sont les mêmes…»

-Nathalie

«Enfin quelqu’un qui ose s’exprimer et étaler la situation réelle de notre beau village de Saint-Sauveur. On l’aime notre Saint-Sauveur, on veut qu’il demeure authentique, charmant, et qu’il puisse VIVRE. Oui, on est bien content de profiter du fait qu’on trouve tout ce dont on a besoin, ICI, dans notre village, alors on doit contribuer à ça. Sinon on est juste des « je veux, je prends, mais je fais rien en retour ». Nous on a BOURASSA, c’est notre  »Costco québécois »! On a des supermarchés dont certains qui appartiennent à des familles d’ici. On a des quincailleries appartenant aussi à des familles d’ici. Et la liste s’allonge encore. On a aussi les montagnes, les lacs, la pêche, la plage, les sports connexes et la paix de la nature… à proximité. Les gens de la ville font des kilomètres tous les week-ends pour goûter à tout cela. Je ne dis pas que c’est péché d’acheter aussi ailleurs et d’y magasiner certaines choses, mais si on n’encourage pas nos commerçants locaux, alors on vivra peut-être plus tôt qu’on le croit, dans un village où les marchands, délaissés par leurs concitoyens, continueront à fermer boutique. Et nous aurons créé un village sans âme qui se meurt avec une rue Principale déserte. Vous n’en avez rien à faire de la rue Principale et de ses commerces? Et si on augmentait nos taxes municipales pour compenser celles que la municipalité n’empoche plus de tous ces commerces fermés? Et si nos enfants ne parvenaient plus à trouver du boulot dans notre patelin mourant; aurait-on tous les moyens de faire le taxi à différentes heures de la journée pour aller les conduire à Saint-Couincouin? Ah, faut pas capoter, direz-vous, si c’est comme ça, moi je vends ma maison et je décampe. Et vous la vendrez combien votre belle maison sise dans ce beau village déserté? Ce n’est pas la faute des autres, tout ça, c’est notre responsabilité.»

-France Paquette

En plein dans le mille. À nous d’en profiter. Nous avons choisi de vivre à Saint-Sauveur, alors notre premier achat, c’est notre maison. Les suivants, c’est d’acheter local. Notre bien-être dépend de notre décision, d’encourager nos commerçants. Go, Go, Go Saint-Sauveur! Les Sauverois, les Sauveroises sont là, sont là…

-Diane Bellemare

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