Catherine Hamé veut améliorer le soutien que reçoit la MRC
Par Alec Brideau
Candidate à la préfecture de la MRC des Pays-d’en-Haut, Catherine Hamé souhaite améliorer le soutien que reçoivent la MRC et ses municipalités de la part du gouvernement provincial, ou même fédéral.
Mairesse de Sainte-Anne-des-Lacs depuis 2021 et impliquée en politique bien avant, Mme Hamé considère que son expérience l’aidera à changer la donne.
« On sait qu’on est sous-financés à la MRC des Pays-d’en-Haut, nous explique la candidate. Il faut aller chercher ce qu’on nous doit. On a longtemps été considérés comme un endroit de villégiature. Là, le visage de la MRC a changé, mais la façon de calculer ce qui devrait nous revenir, par exemple en matière de santé, n’a pas été revue. Les dossiers qui sont prioritaires pour nous ne le sont pas toujours au niveau national. »
Logements
Présidente du Comité logement des Pays-d’en-Haut, cette branche est sans surprise une priorité pour Mme Hamé. Avec des municipalités aux besoins multiples et parfois différents, la candidate pense que les solutions seront propres à chaque territoire. Toutefois, elle croit que la construction de logements hors marché est la façon de s’en sortir.
« On peut construire toutes sortes de logements et d’habitations, mais tant qu’il n’y a pas de logements qui sont hors marché spéculatif, les prix continueront d’augmenter, nous dit Mme Hamé. Il faudra construire une base de logements régionaux hors marché, avec un contrôle sur le prix. »
Cette vision, c’est aussi une façon de s’assurer que les familles et travailleurs de la région puissent avoir une bonne qualité de vie et demeurent sur le territoire.
« Si on veut maintenir une qualité de service, il faut qu’on s’assure que nos travailleurs sont bien, ajoute-t-elle. On sait que le logement, c’est un stress immense chez les gens. »
Environnement
La candidate veut améliorer l’accès à la nature aux citoyens des Pays-d’en-Haut, tout en protégeant l’avenir des lacs et forêts.
« Nous devons travailler en partenariat avec les gens qui ont des grandes forêts pour faciliter la transition dans les changements climatiques, dit-elle. Il y avait eu des démarches au niveau provincial pour faire une réforme de la foresterie au Québec. Malheureusement, c’est tombé à l’eau. Moi, j’aurais aimé prendre ce dossier et l’amener plus loin. »
Les fosses septiques
Dans un rôle de préfète, Mme Hamé voudra aussi pousser vers une révision du règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r. 22).
« La région s’est développée pas mal tout en même temps, et là, les fosses septiques arrivent en fin de vie à plusieurs endroits, partage-t-elle. C’est un défi qui s’en vient pour toutes les municipalités. Au cours des prochaines années, on a des milliers de propriétaires qui devront changer leurs installations septiques. Ça fait 5 ans qu’ils essaient de réviser le Q-2, r. 22 pour l’adapter aux nouvelles technologies. Ce n’est pas fait et c’est urgent qu’un dossier comme ça progresse au niveau provincial. Nous, on dépend de ça. »