Changements climatiques (Bertrand) : La réponse des candidats

Par Rédaction

Les Laurentides regorgent de milieux naturels et de villégiature. Les citoyens et les élus municipaux sont particulièrement préoccupés par la protection et la préservation de ces richesses, notamment en ce qui a trait aux lacs. Comment appuierez-vous les villes et les municipalités des Laurentides afin qu’elles puissent déployer les moyens nécessaires à la protection et à la surveillance des plans d’eau?

Circonscription de Bertrand

France-Élaine Duranceau.
France-Élaine Duranceau.

France-Élaine Duranceau, candidate pour la Coalition avenir Québec

Protéger nos cours d’eau et veiller au développement équitable et durable des sites de plein air est un engagement phare de ma campagne. Pour y parvenir, je compte travailler en collaboration avec les municipalités et organismes environnementaux du comté, afin qu’ils bénéficient au maximum des sommes disponibles dans le Fonds Bleu. Ce nouveau fonds, tel que l’a annoncé le Premier ministre au début de la campagne électorale, sera doté d’une enveloppe de 650 millions de dollars sur cinq ans, financé en partie via l’augmentation de la redevance des grandes entreprises utilisatrices d’eau.

Les programmes issus du Fonds Bleu serviront notamment à la lutte contre les plantes aquatiques envahissantes, au nettoyage de bandes riveraines, ainsi qu’à la mise aux normes d’installations riveraines. Aussi, nous bonifierons le financement du réseau de surveillance des lacs et financerons la recherche pour la prévention et la mise en place d’actions directes pour nos lacs et rivières, l’une de nos plus grandes richesses collectives.

La CAQ est résolument engagée à préserver nos cours d’eau. Pour ma part, je suis déterminée à ce que les résidents, les villégiateurs et les touristes travaillent tous ensemble avec nous pour que léguer aux prochaines générations une ressource bleue en santé.

Julie Francoeur.
Julie Francoeur.

Julie Francoeur, candidate pour Québec solidaire

Notre équipe est si convaincue que la transition verte devrait être le trait d’union entre toutes les Québécoises et tous les Québécois que nous en avons fait un pilier de notre plateforme électorale.

Lutter contre les changements climatiques, ça commence par revoir la façon de prendre nos décisions collectives. Notre plan de lutte aux changements climatiques, Vision 2030, prévoit redonner des pouvoirs aux régions et aux municipalités, notamment par la création de Conseils régionaux de transition. Cela permettra de soutenir financièrement nos municipalités dans la mise en place des solutions adaptées à leur réalité, par exemple des projets locaux d’accès aux berges maintenues dans un état naturel, ou de protection et de surveillance des plans d’eau, pour éviter la prolifération de plantes envahissantes.

Alors que le gouvernement sortant a atteint ses cibles de protection en préservant presque qu’exclusivement ses nouvelles aires au nord du 49e parallèle, Québec solidaire s’engage à protéger 30 % du territoire terrestre et marin surtout dans le sud du Québec, où la pression des développements immobiliers se fait sentir sur les milieux naturels dans toute la région. Nous souhaitons notamment protéger la biodiversité des éco-corridors, tels que le Kaaikop-Ouareau situé au nord du territoire de la circonscription.

Guillaume Freire.
Guillaume Freire.

Guillaume Freire, candidat pour le Parti québécois

Afin de protéger nos milieux naturels, l’une de nos plus grandes richesses, chez nous dans les Laurentides, nous avons d’abord et avant tout besoin d’un député qui fera entendre nos enjeux à l’Assemblée nationale et qui travaille en concertation avec élus et citoyens. Ça paraît bête, mais sans cela notre belle région ne pourra faire entendre sa voix et aller chercher toutes les ressources disponibles pour protéger nos milieux. Mais, nous avons surtout besoin d’un député qui se préoccupe réellement de l’avenir environnemental du Québec et de ses régions. De tous les partis politiques, aucun ne propose un plan environnemental aussi rigoureux et conséquent, selon les experts, que le Parti Québécois. La protection de l’eau sera, personnellement, l’une de mes priorités à Québec, et ici. Parce qu’un accès public à la nature n’est pas possible si nos lacs souffrent à cause d’espèces envahissantes.

Plus concrètement, nous voulons lancer un grand chantier de modernisation de nos infrastructures en eau, et adopter une loi affirmant la primauté de la compétence du Québec en matière d’environnement, ce qui rendrait plus facile le contrôle de ce qui est permis ou non sur nos lacs.

Philippe Meloni.
Philippe Meloni.

Philippe Meloni, candidat pour le Parti conservateur du Québec

Il n’y a pas dans le programme du PCQ d’éléments concernant la protection de l’eau. Je vais donc m’exprimer essentiellement en mon nom propre. Je suis très sensible aux enjeux de l’eau, je suis d’ailleurs convaincu qu’ils vont nous rejoindre bien avant les enjeux du CO2. Je suis donc prêt à porter les enjeux de l’eau au parlement. Cela étant dit, je crois qu’avant d’imposer quoi que ce soit, il serait essentiel de demander à la population quels enjeux ces règlements vont leur imposer et de quelle manière ils pourraient mitiger ces impacts. Il y a déjà de nombreux règlements et d’instinct, je me méfie de l’ajout de nouveaux règlements sans questionner leur impact négatif et, comme pour les médicaments, les interactions entre les anciens règlements et les nouveaux. L’enfer est pavé de bonnes intentions!

Je crois donc qu’avant de financer de nouveaux projets il faut d’abord tout mettre à plat, parler avec les citoyens et les entreprises et mesurer les impacts tant positifs que négatifs. Une fois ce travail fait, mais seulement une fois qu’il sera fait, je m’engage à porter au parlement les besoins de financement pour appliquer les solutions que nous aurons mises en place collectivement.

André G. Nadeau.
André G. Nadeau.

André G. Nadeau, candidat pour le Parti libéral du Québec

L’environnement est au cœur de la circonscription de Bertrand. C’est une source de beauté, d’attraits et de vitalité pour ses citoyennes et citoyens. La multitude de cours d’eau et de lacs qui façonne notre territoire fait appel aux villégiateurs et est un vecteur de plaisir familial et de loisirs.

La Charte des Régions présentée par le Parti Libéral du Québec propose d’augmenter les pouvoirs et l’autonomie des régions et des municipalités. Je propose de plus de créer La Table de Bertrand, un forum annuel pour les maires des 15 municipalités afin d’identifier les enjeux communs, partager les meilleures pratiques et coopérer tous ensemble.

Nous devons encourager les bonnes pratiques des municipalités à protéger les berges des lacs, les berges de tous les cours d’eau qui les alimentent ainsi que les bassins versants qui les déterminent et les affectent. De plus l’utilisation des lacs doit migrer sous juridiction régionale. J’y crois fermement.

Je supporterai la création d’un plan d’ensemble pour les eaux de Bertrand qui tiendra compte des changements climatiques en équilibre avec la présence humaine et la faune qui en dépend.

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