CLD des Laurentides : La MRC des Laurentides prend le relais
Par Journal Accès
Le Centre local de développement (CLD) des Laurentides devient la Corporation de développement économique de la MRC des Laurentides. L’annonce a été faite par le président du conseil d’administration, Yvan G. Paradis
« Nous vous avons réunis, aujourd’hui, afin de célébrer avec vous ce nouveau départ. Corporation de développement économique de la MRC des Laurentides est maintenant officiellement le nom de votre organisme de développement économique. Dois-je vous rappeler que le gouvernement actuel a décidé, à l’automne 2014, d’abolir les CLD au Québec? »
Nouvelle gouvernance
C’est donc une nouvelle gouvernance qui se met en place, avec un conseil d’administration allégé — 10 membres plutôt que 18 — soit 5 élus et 5 représentants du milieu des affaires. La nouvelle composition sera effective à compter de la prochaine assemblée générale annuelle qui se tiendra ce printemps.
La nouvelle image de marque vise à mettre en lumière le lien étroit qui reliera la Corporation à la MRC, et s’accompagnera d’un slogan : Entreprendre l’avenir, qui évoque à la fois la volonté de l’organisme de soutenir le développement économique et la reconnaissance du territoire comme lieu propice à l’entrepreneuriat.
Le préfet de la MRC, Denis Chalifoux, a tenu à préciser le rôle de la MRC dans le développement local et régional de son territoire. « La Loi prévoit qu’une MRC peut choisir de déléguer l’exercice de sa compétence de favoriser le développement local et régional sur son territoire à un OSBL. La MRC des Laurentides a fait ce choix, le mode d’intervention retenu est donc le même que celui qu’elle adoptait lorsqu’elle déléguait l’exercice de sa compétence au CLD avant la sanction du projet de loi no 28 », a-t-il fait valoir.
Le projet d’entente de délégation 2016-2019 avec le CLD, afin que celui-ci continue son mandat de développement et revitalisation économiques, a été transmis au ministère pour approbation.
Notons aussi que même si la MRC signe une entente de délégation avec le CLD, elle demeure imputable, à titre de gestionnaire, du développement et de la revitalisation économiques et des actions qui en découlent, comme l’exige le ministère.