Une nouvelle trilogie de Sylvie Payette
PRÉVOSTOISE DEPUIS PEU
L’auteure Sylvie Payette, nouvellement résidente des Laurentides, a accepté de nous accorder une entrevue pour nous partager sa passion de l’écriture et nous parler de sa nouvelle trilogie Le serment dont le premier tome s’intitulant Lotus sortira le 22 octobre.
D’où part votre passion pour l’écriture?
Cela a commencé lorsque j’étais toute petite. J’avais une imagination tellement débordante qu’à l’école il m’était difficile de me concentrer sur ce qui se passait en classe. Il suffisait que je regarde dehors, que j’entende une musique ou la pluie pour que des histoires naissent dans mon esprit. J’ai commencé à écrire à l’âge de 10 ans.
Et que raconte votre nouvelle trilogie jeunesse qui paraîtra bientôt?
C’est une histoire d’amour. En fait, c’est l’histoire d’une jeune fille qui adore la danse et le K-Pop.
Un jour, son grand-père lui parle d’une lettre qu’il a reçue d’un vieil ami avec lequel il a survécu au massacre, lors de la guerre entre les deux Corée.
Ce qui arrive c’est que cet ami coréen a promis, au grand-père de Mia, qu’un jour, pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, leurs deux familles seraient unies par le sang.
La jeune fille apprend alors que cet homme de 86 ans, vivant en Corée du Sud, souhaite maintenant qu’elle épouse son petit-fils.
Inconcevable à ses yeux, Mia refuse catégoriquement.
Mais à un moment donné, elle est invitée à participer à un stage de chorégraphie en Corée et elle fait la rencontre de quelqu’un de très important qui va lui apprendre des choses sur cette région.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire cette série?
J’ai eu envie d’explorer deux univers au niveau culturel. Par exemple, celui du grand-père vivant en Corée du Sud qui est toujours président de sa compagnie et celui du grand-père au Québec qui habite dans une résidence pour personnes âgées et à qui l’on ne demande plus son avis sur grand-chose.
J’ai eu aussi le goût d’aborder l’amour, de raconter une histoire qui est complexe dans les mœurs d’aujourd’hui, avec les valeurs qui fait que Mia n’est pas sûre de vouloir un amoureux parce que c’est compliqué, que l’attachement n’est pas solide et qu’on ne sait jamais si l’autre va rester ou partir.
Souvent, les écrivains cohabitent avec leurs personnages. Comment avez-vous vécu l’écriture de cette histoire?
Mia est un personnage qui a beaucoup d’énergie et en même temps elle a peur de ses émotions et elle reste dans une bulle. Elle ne sait pas pourquoi, elle est comme ça. Parfois, j’ai envie de la prendre dans mes bras et de lui dire : accepte les choses qui te sont offertes. Arrête d’avoir peur de tout. Vas-y. Amuse-toi et vis ta vie. C’est la première fois que cela m’arrive parce qu’habituellement mes personnages partent et j’ai de la difficulté à les suivre.
Aussi, j’ai fait des rêves durant la nuit où je me suis retrouvé en Corée ou il y a 500 ans dans des endroits étranges. Alors oui, cela m’habite. Nos personnages sont toujours des parties de nous-mêmes. C’est très agréable d’écrire, mais c’est à la fois très dur, dans le sens que cela remet beaucoup d’émotions en jeu, on est toujours en introspection, on essaie de rester à l’affût de tout ce qui se passe dans le monde.
Coups de cœur de sylvie Payette
La nature, c’est clairement ça mon coup de cœur. Nous venons d’emménager à Prévost il y a 3 semaines et nous sommes très contents de notre décision. J’ai adoré les rencontres que j’ai faites jusqu’à maintenant. J’aime beaucoup l’atmosphère, les gens et l’esprit familial. J’ai hâte de continuer à découvrir la région!