Complexe sportif: la CSL prête à céder le terrain
Réuni en assemblée extraordinaire le mercredi 25 octobre, le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Laurentides a réaffirmé à l’unanimité l’intention de céder le terrain adjacent à l’école secondaire Augustin-Norbert- Morin et de conclure une entente avec la MRC des Pays-d’en-Haut pour faire avancer le projet.
La direction générale a donc le mandat de réaliser une telle entente avec la MRC pour céder le terrain adjacent à l’école secondaire et y construire un complexe sportif comprenant une piscine, deux glaces, un bassin récréatif et des chambres de joueurs ainsi que des mezzanines. On parle ici d’un projet de 30 millions de dollars avec exigence que ce soit la MRC qui soit propriétaire du terrain.« Avec ce site, on a tous les atouts. Et d’ailleurs, la subvention gouvernementale vient avec une exigence que le complexe soit situé près d’une école », affirme la présidente de la commission scolaire, Gisèle Godreau. La présidente est catégorique :, un seul site est à considérer pour le complexe sportif.: « Les complexes sportifs sont toujours situés près des écoles. C’est le seul terrain que nous avons considéré et le seul disponible dans la MRC. »Une affirmation qui est en porte à faux avec les résultats d’une étude qui présente d’autres sites potentiels. Rappelons que le conseil des maires de la MRC des Pays-d’en- Haut est divisé sur la question et n’a toujours pas pris de décision dans le choix du site pour le complexe sportif.
L’accès au site, un problème?
Un des problèmes soulevés par le préfet par intérim, Gilles Boucher, est celui de l’accès routier vers un complexe sportif construit près de l’école Augustin-Norbert- Morin. À cette question, le directeur général de la commission scolaire, Bernard Dufourd, répond « que la proximité de l’école évite toute problématique de transport pour les élèves, favorise le taux d’occupation du complexe pendant la journée et que c’est la MRC qui aura à résoudre cette problématique d’accès .». « C’est un faux problème, facile à résoudre », ajoute la présidente Gisèle Godreau. « Pour un projet de 30 millions de dollars, on peut envisager la création d’une bretelle d’autoroute. »
Les parents en veulent plus
Des parents sont venus exprimer leur appui au projet lors de l’assemblée spéciale. « La pratique de sports comme le hockey et le soccer, c’est important pour éviter le décrochage scolaire », affirme Richard Allard, un père de famille de Sainte-Adèle. La commission scolaire ne ferme pas la porte devant l’idée d’offrir de nouveaux programmes scolaires liés au sport ou à la culture en lien avec la construction de ce complexe sportif, même si on attendra la fin des travaux avant d’y aller avec des annonces en ce sens.
1 commentaire
Certes,que M.Allard est de bonne foi militant depuis longtemps pour obtenir l’édification du Complexe Sportif sur un terrain comme celui de la CSL. Mais le site n’est que secondaire pour le moment, car le projet est virtuel en l’absence de donnée exacte découlant d’un plan d’affaires malgré la subvention existante qui aurait du être refuser par une gouvernance sérieuse.Octroyé une subvention c’est bien, mais pas seulement en fournissant un formulaire et en cochant deux arénas.En fait, les jeunes adolescents apprennent à conceptualiser un projet en suivant bon nombre d’étapes rigoureuses afin de présenter un projet. Une fois le nouveau préfet élu il verra à agir avec des compétences citoyennes et publiques dans le but de présenter un concept réel avec des coûts réels M.Allard. L’avenir des jeunes passe par des projets concrets et non pas par des interventions décousues des institutions publiques comme ceux de La Ministre qui tente de camoufler toutes les bévues de son gouvernement en nous faisant croire que la subvention va disparaitre. Mais non, il faut prendre le temps de présenter un projet intelligent aux citoyens. D’ailleurs, pourquoi en 2016 la Commission scolaire s’objectait à donner le terrain ? Un projet intelligent devrait inclure une politique familiale intégrée avec différentes composantes en rapport avec l’évolution des familles.Supporter la différence de certaines familles c’est de respecter l’environnement familial et scolaire. La gratuité aux jeunes afin d’accéder aux activités parascolaires tout en développant des moyens de transports 7 jours sur 7 devraient être le COEUR DU PROJET DE MILIEU DE VIE DES JEUNES ADOLESCENTS supporter par la CSL. À même le projet y faire un centre offrant des ressources comme une garderie afin de SOUTENIR LA DYNAMIQUE FAMILIALE en donnant aussi un répit aux parents …Bref, le site est secondaire, il faut créer un environnement louable et soutenu par une politique régionale comme celle de donner un accès gratuit à bon nombre de familles. En résumé, la CSL n’a pas d’argent pour éduquer et fournir les ressources professionnelles et matérielles afin d’accompagner les jeunes à demeurer sur le banc d’école afin d’atteindre la réussite scolaire. Le mot décrochage ne sert qu’à nourrir les tableaux statistiques nous informant d’ailleurs d’un taux à la baisse, sans Complexe Sportif . La cause première du décrochage scolaire c’est le manque de richesse collective. La pauvreté est la problématique majeur du décrochage malgré l’excellent travail des enseignantes qui vivent au quotidien toute la pauvreté économique des familles dont les conséquences premières passent par un manque d’alimentation augmentant ainsi les difficultés à atteindre la réussite scolaire Comment s’occuper de nos jeunes si l’éducation ne s’occupe pas de les éduquer en investissant d’avantage dans des services professionnelles afin de palier aux causes réelles du décrochage, les impacts et conséquences sur la trajectoire des adolescents.
En somme, tout le monde est en harmonie pour dire que la venue du Complexe Sportif doit servir l’ensemble de la population.Donc,la réalité et la cause du décrochage scolaire n’est pas une question de proximité, mais d’accessibilité gratuite soutenue par des investissements réels de la CSL, afin de réduire les inégalités sociales dans leur propre institutions. Pensons aux causes réelles alimentant et complexifiant la trajectoire développementale des adolescents dans le milieu de vie scolaire et non pas à l’image tant projetée par des acteurs publics !
Alain Daviault Tria-G-Nord Laurentides