Course à la mairie de Sainte-Adèle
Robert Milot pointe l’endettement de la Ville
Depuis l’annonce de sa mise en candidature à la mairie de Sainte-Adèle, le 4 mars dernier, Robert Milot et son équipe se disent de plus en plus préoccupés par l’état des finances de la Ville suite à l’obtention de documents légaux et financiers via la loi de l’accès à l’information.
« Les données obtenues sont alarmantes et nous questionnent au plus haut point quant à la santé de nos finances publiques, déclare l’équipe Milot par voie de communiqué. » Selon ce qu’ils avancent, l’endettement municipal serait passé de 19,8 M$ en 2009 à 36,8 M$ en 2014, avec une augmentation de plus de 24,2 % en 2013, ce qui représenterait aujourd’hui une dette par citoyen de 2961 $. « Ce taux est exagérément supérieur à celui des villes avoisinantes. Il s’y ajoute aussi une nouvelle augmentation du taux de 0,01 $ en 2016, soit un taux global de taxation de 1,14 $ par 100 $ d’évaluation. Ce montant représente le double de ce que payent les citoyens de Saint-Sauveur », poursuit l’équipe Milot.
Déficits de La Rolland
Robert Milot illustre cette dette avec le dossier de La Rolland. « En octobre 2014, la Banque Nationale exigeait que la Ville paye 4,8 M$ à titre de caution du Parc d’Affaires de La Rolland. Par la suite, la Ville a vendu l’immeuble pour 2 M$ à Divertissement La Rolland inc., représentée par Joseph Maalouf.
D’où une perte d’environ 3 M$. À leur arrivée en place, l’équipe de Charbonneau, Morabito et Gendron a continué de contribuer annuellement à l’OSBL qui subventionnait le Parc de La Rolland », avance-t-il.
Ce dernier ajoute que la Ville aurait épongé les déficits annuels du Parc d’Affaires La Rolland pour une somme de 4 M$. « Un montant astronomique – proposé par le conseiller Pierre Morabito – que le conseil a approuvé, avant d’autoriser la Ville à procéder au remboursement, le 17 novembre 2014. Une aventure qui a coûté la rondelette somme de 7 M$ aux citoyens de Sainte-Adèle », lance Robert Milot.
Selon lui, l’équipe du maire sortant, Réjean Charbonneau, et ses conseillers Pierre Morabito et Lise Gendron, auraient pu arrêter la saignée bien avant, en décidant d’arrêter les paiements à l’OSBL, afin de faire économiser des millions de dollars aux citoyens de Sainte-Adèle.