Course à la mairie de Sainte-Adèle

Par Thomas Gallenne

Pierre Morabito conteste la version des faits de Robert Milot

Le candidat à la mairie de Sainte-Adèle Pierre Morabito remet en question plusieurs affirmations de Robert Milot, également dans la course à la mairie de cette ville. L’ex-conseiller municipal considère que son opposant erre en ce qui concerne les taxes, la dette et les comparaisons avec la ville voisine, Saint-Sauveur.
Dans notre journal du 9 mars dernier, Robert Milot déclarait que le taux de taxation des Adélois représenterait 1,13 $ par tranche du 100 $ d’évaluation. « Cela est très loin de la réalité, estime M. Morabito. En réalité, le taux de base d’une résidence est de 0,68 $. À cela s’ajoutent 0,14 $ pour la dette commune. Selon que l’on bénéficie du service d’aqueduc ou des égouts, il peut s’ajouter de 0,02 $ à 0,09 $. Il peut y avoir aussi diverses taxes de secteurs ou d’améliorations locales. Les chiffres de M. Milot gonflent le taux de taxe d’au moins 0,15 $ par 100 $ d’évaluation. »
Toujours selon Robert Milot, le taux d’endettement de chaque citoyen serait de 2961 $. « Rien n’est plus faux, martèle Pierre Morabito. En affirmant cela, M. Milot omet de dire que 2 M$ du montant global appartiennent au Gouvernement du Québec. En effet, lorsque ce dernier accorde une subvention à la Ville, il ne poste pas un chèque, mais il demande à la Ville d’emprunter le montant total de la subvention et c’est lui qui assume le versement sur le capital et les intérêts. Il en va de même lorsque la Ville procède à la municipalisation de certaines rues privées et/ou à des améliorations locales. C’est la Ville qui emprunte les sommes nécessaires, mais cet emprunt est assumé par les citoyens concernés. En procédant de manière erronée, Robert Milot gonfle artificiellement la dette commune de 10 M$. »

Comparer des comparables

M. Milot compare Sainte-Adèle avec des villes voisines, dont Saint-Sauveur. « Voyons de plus près ce qu’il compare, poursuit son adversaire. La Ville de Saint-Sauveur a une superficie de 48 km2 et elle doit entretenir 128 km de routes. Saint-Sauveur possède aussi 45 km d’aqueducs et une richesse foncière de 2,2 G$. La superficie de Sainte-Adèle est de 124 km2, nous entretenons 220 km de chemins, avons 156 km d’aqueducs et possédons une richesse foncière de 1,8 G$. De plus, la topographie de Sainte-Adèle fait en sorte que nous avons plus de 20 postes de pression et de surpression pour faire circuler l’eau dans nos canalisations. La simple lecture de ces chiffres nous amène à un constat évident : ça coûte plus cher d’entretenir 156 km d’aqueducs que 45; 220 km de chemins que 128. » Pierre Morabito balaie les affirmations de son adversaire. « Même en campagne électorale, on devrait respecter assez les gens pour baser nos arguments sur des faits. En procédant comme il le fait, Robert Milot tord le cou à la vérité. »

1 commentaire

  1. Intéressant mais au bout de la ligne le pauvre citoyen résident ou commerçant paye plus cher a Sainte Adèle .Richesse foncière? Ha! Tentez de vendre une propriété,un commerce à Ste. Adèle, la réputation de l’accueil incomparable des instances municipales,font fuir les investisseurs commerciaux et futurs citoyens.
    La situation économique provinciale n’aide pas, voyant que l’on compare Ste. Adèle avec St.Sauveur, avoir un bien à vendre, beaucoup plus facile et convivial à St. So.!
    Chaque brave résidant ou commerçant qui vit ou opère à Ste Adèle ne rencontrera pas trop de désagréments, jusqu’au moment qu’il doivent transiger avec la ville. Demandez aux personnes qui se sont essayés. Que les prochains élus reprennent le contrôle de la ville. Ces gens seront élus pour gouverner! Et diriger leurs employés, pas le contraire.

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