COVID-19 – On s’attend à vacciner 500 000 personnes dans les Laurentides

Par France Poirier

Le CISSS des Laurentides a fait le point sur la vaccination dans la région le 14 janvier dernier. On estime pouvoir inoculer 500 000 personnes au cours de cette vaste campagne.

« Notre priorité est le million de vaccins à administrer à 500 000 personnes », ont souligné Caroline Chantal, directrice responsable du dossier de la vaccination contre la COVID-19 et Dre Danielle Auger, médecin-conseil à la Direction de santé publique des Laurentides.

On sait que la région a décidé d’immuniser en priorité le personnel de première ligne. Le choix de les vacciner en premier a été fait pour assurer le maintien des services. Cette étape avait débuté le 21 décembre. Jusqu’à maintenant 34 % du personnel ciblé a été vacciné. « Nous comptons en tout 14 000 employés. Nous avons fait un sondage et 75 % de notre personnel est prêt à se faire vacciner. Il semble que ça reflète aussi les intentions dans la population du Québec. Les personnes âgées représentent le nombre plus élevé à vouloir le vaccin. Les gens se sentent privilégiés d’être parmi les premiers », a ajouté Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides.

Les résidents des CHSLD du territoire ont commencé à être vaccinés. Dans la semaine du 25 janvier, on devrait commencer à vacciner dans les résidences de personnes âgées (RPA). À la mi-février, ce sera au tour des personnes de 80 ans et plus à recevoir leurs vaccins. On estime qu’en mars, on débutera les vaccins pour les autres tranches d’âge.

Délai entre les deux doses

Lors d’une conférence de presse tenue par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, le 14 janvier, le gouvernement du Québec a annoncé que la deuxième dose du vaccin sera donnée entre 42 et 90 jours dans le but de vacciner le plus de gens vulnérables possible plus rapidement.

« La 2e dose doit être administrée entre 42 et 90 jours. On doit vacciner le plus grand nombre possible pour sauver des vies et réduire la pression sur notre système de santé. Plus on va vacciner rapidement, plus vite on va diminuer les délais entre les deux doses », a souligné M. Dubé.

Le Dr Réjean Massé, conseiller médical stratégique, direction générale de la santé publique, estime qu’en choisissant d’attendre un maximum de 90 jours, il y aura un impact pour rejoindre les clientèles plus vulnérables. « On va pouvoir vacciner 500 000 personnes et ainsi diminuer le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès », a expliqué Dr Massé.

Selon ce dernier, les données du fabricant prouvent que le vaccin est encore très efficace après 42 jours. « On travaille avec plusieurs vaccins depuis très longtemps et ça n’arrête pas tout d’un coup l’immunité. Il est important de protéger nos gens vulnérables le plus rapidement possible. » Toutefois, si le délai peut descendre en bas de 90 jours, ce sera fait. « On va suivre l’évolution des clientèles vaccinées et si on doit réajuster on le fera. On veut maximiser le nombre de personnes vulnérables pour les immuniser », a souligné Dr Massé.

Le ministre de la Santé a tenu à spécifier que le vaccin se déroule rondement, mais que ce n’est pas parce qu’on vaccine que les bonnes habitudes doivent être relâchées. « Ceux qui ne respectent pas les règles ont un impact sur la majorité. Si ça ne change pas, les règles peuvent être resserrées. »

Nombre de cas par municipalité dans la MRC des Pays-d’en-Haut

Données du 14 janvier 2021. (Source : CISSS des Laurentides) Nombre de vaccins administrés dans les Laurentides en date du 18 janvier : 8 519.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

...