Autobus et retards : « Tout va rentrer dans l’ordre », affirme le CSSL
Retards, trafic, confusion… La rentrée scolaire a causé quelques maux de tête à Saint-Sauveur pour des parents et des citoyens. Cependant, des ajustements sont déjà en cours pour améliorer la situation, et « tout va être rentré dans l’ordre » d’ici deux semaines, affirme Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL).
Selon lui, ces difficultés étaient prévisibles avec la rentrée. « On est en période d’ajustement et de rodage actuellement. On reconnaît qu’il y a encore des choses à améliorer. La principale difficulté n’est pas liée au volume, mais à des gros changements. »
Retards en chaîne
Au pavillon Marie-Rose, la cloche sonne la fin des classes à 15 h 14. « La cible, c’est que les autobus partent à 15 h 20. Actuellement [vendredi 5 septembre], ils partent à 15 h 25 ou 15 h 26 », détaille M. Tardif. Cependant, les autobus se rendent ensuite au pavillon La Vallée ou à la nouvelle école primaire, pour faire des transferts et cueillir d’autres élèves. « La cloche est à 15 h 26 et devrait coïncider avec l’arrivée des autobus. La cible, c’est que les autobus repartent à 15 h 33. Mais actuellement, il y a un effet domino. Les autobus quittent La Vallée à 15 h 46, et la nouvelle école à 16 h 00. » Rappelons que ce sont les mêmes autobus qui, après le primaire, transportent les élèves du secondaire.
Refonte complète
L’année dernière, il y avait 1 062 élèves qui venaient à Saint-Sauveur. Cette année, ils sont 1 285 élèves, avec l’ouverture de la nouvelle école primaire et le déménagement de l’école alternative de l’Expédition dans le pavillon Marie-Rose. « C’est sûr qu’il y en a un peu plus. À l’école de l’Expédition, c’était surtout des marcheurs, qui prennent maintenant l’autobus », reconnait M. Tardif. Mais selon lui, cette augmentation de volume n’est pas à l’origine du problème.
C’est surtout que, cette année, le transport scolaire a fait l’objet « d’une refonte de fond en comble », due aux changements des aires de desserte des écoles primaires du secteur. Les chauffeurs d’autobus doivent donc se familiariser avec un nouveau trajet, et les élèves doivent attendre à un nouvel endroit, explique M. Tardif. Tout cela crée des retards, qui s’accumulent. « Ce sont beaucoup d’ajustements en même temps. Aussi, de notre côté, on utilise des logiciels pour bâtir les trajets. Mais après, il faut voir si ces trajets passent le test de la réalité. C’est donc inévitable, et on l’avait prévu : il y a des ajustements à faire. »
Déjà des améliorations
Une grande partie des retards devraient donc se résorber « naturellement », alors que chauffeurs et écoliers s’habitueront aux nouveaux trajets et que des ajustements seront apportés à ceux-ci.
Le CSSL a aussi mis en place diverses mesures pour améliorer l’efficacité. Par exemple, les autobus pour les classes spécialisées devaient faire trois écoles. « Ce sera éliminé dès lundi [8 septembre] », indique M. Tardif. Dans les écoles, du personnel sera aussi mobilisé cette semaine pour accompagner les élèves. « S’il manque un élève, l’autobus ne peut pas partir », illustre le directeur général.
On a aussi réorganisé les débarcadères pour que chaque autobus se stationne à un endroit désigné. « Avant, c’était un peu aléatoire. Maintenant, les autobus vont quitter dans un ordre plus logique. »
Sécurité et patience
« Déjà en début de semaine, on devrait voir un changement. D’ici deux semaines, tout devrait être rentré dans l’ordre. Je suis assez confiant », assure M. Tardif.
Il rappelle cependant l’importance « d’être prudent aux abords des écoles ». « Il faut faire preuve de patience et courtois. Je demanderais la collaboration de tout le monde. Les stationnement en double et les virage en U, on ne le dira jamais assez : c’est dangereux. Ne pas mettre en péril la sécurité des élèves, c’est plus important que gagner quelques minutes. »