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Domaine Chantecler

Par sylvain-claude-filion


Aucun changement au plan d’urbanisme, assure le maire

Malgré les efforts déployés par le promoteur Jacques Goupil, le projet Domaine Chantecler ne fera pas partie du prochain plan d’urbanisme qui sera adopté le 17 décembre prochain.

 

Dans un effort ultime pour promouvoir le vaste projet immobilier, le président de la «compagnie du Chantecler» Jacques Goupil et Jean-Luc Paul, président de la firme d’ingénierie Plania, ont rencontré les citoyens lors d’une soirée d’information tenue dans le gymnase de la polyvalente A.-N.-Morin, le mardi 13 novembre dernier.

 

Dans un climat plutôt froid et sous le regard attentif d’un contingent d’agents de sécurité, quelques 200 personnes sont venues scruter la douzaine de panneaux exposés sur des chevalets. Ces tableaux ont été préparés à la dernière minute pour offrir aux visiteurs une nouvelle version du projet.

 

«Ce qu’on présente inclut des commentaires du groupe de travail, a expliqué M. Paul. Ça intègre des commentaires faits lors de deux rencontres avec la municipalité et des réflexions pour améliorer le projet et le rendre conforme aux interrogations des citoyens. Par exemple, on a réduit le nombre d’unités sur la montagne 1, qui passeront d’une soixantaine à 50 seulement, et on a agrandi la bande de protection sur le lac.»

 

La présentation, essentiellement axée sur la description du projet, n’offrait aucune information sur les coûts, les changements d’infrastructures à prévoir et les mesures de protection concrètes pour assurer la protection du lac Rond.

 

«Les détails seront donnés par la municipalité au fur et à mesure, a ajouté Jean-Luc Paul. Il faut évaluer les besoins en eau et en égouts, et lorsque les besoins de desserte seront établis, il y aura un protocole de travaux municipaux. Les infrastructures vont être à la charge du promoteur. Ce ne sont pas les citoyens qui vont payer.»

 

Pas en mode séduction, affirme Jacques Goupil

Avec trois rencontres en trois semaines avec les citoyens et la Chambre de Commerce qui tient mordicus au projet, et diverses opérations incluant un sondage Léger Marketing et des achats massifs de publicité dans les journaux de la région, on sent tout de même un sentiment d’urgence, comme si on souhaitait renverser la décision annoncée par la Ville de ne pas inclure son projet dans le plan d’urbanisme, qui doit être adopté dans quelques jours.

 

Un empressement que réfute Jacques Goupil. «On est en mode acceptabilité, de compréhension, on veut s’adapter le plus possible aux besoins des gens, assure-t-il. On a l’occasion de faire un projet important pour la région, pour les résidents, qui va permettre d’augmenter la valeur des résidences voisines du projet qui est très vert, et qui va permettre de rendre permanente l’utilisation de sentiers qui sont sur des terrains privés qui nous appartiennent.»

 

M. Goupil déclare aussi que la station de ski est déficitaire depuis plusieurs années et que son projet a été présenté à la Ville dès le mois de mars dernier.

 

Refusant de dévoiler les résultats du sondage Léger Marketing mené il y a une dizaine de jours, M. Goupil ne semble pas affecté par la décision récente de la ville. «Le projet est à long terme. Nous sommes très positifs car il suscite beaucoup d’adhésion», a-t-il déclaré ajoutant qu’une pétition en faveur de son projet aurait réuni 2000 signatures.

 

Selon le directeur général de la Ville, Pierre Dionne, la municipalité n’a jamais reçu la pétition en question.

 

 

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