(Photo : Courtoisie)
Les débris du Domaine Estérel sont visibles à partir du large, dans la Baie du désespoir.

Domaine-de-l’Estérel : Entente de principe pour disposer des débris

Par Luc Robert

Des sources dignes de foi ont confirmé à Accès qu’une entente de principe est survenue entre la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et la firme Olymbec, afin de disposer des détritus de la démolition de l’ancien centre commercial du Domaine-de-l’Estérel.

L’immeuble, dont une partie était protégée grâce à sa reconnaissance à titre de bâtiment patrimonial, fait toujours l’objet d’une enquête de la part du ministère de la Culture et des Communications (MCC) du Québec.

« Nous savons qu’il y a eu entente entre pour procéder, entre l’entreprise et la CNESST. Il y a un protocole et des étapes à suivre pour que tout soit fait de manière sécuritaire. La CNESST n’a pas voulu me donner des détails. Elle protège les travailleurs et elle fait affaire avec Olymbec dans ce dossier », a souligné le maire de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson, M. Gilles Boucher.

Citoyens excédés

Des citoyens, excédés de voir la pile géante de résidus à partir des flots demeurer sur les lieux, un an après sa démolition, ont mis de la pression pour que les choses débloquent.

« J’ai espoir que cela bouge rapidement. J’ai d’ailleurs envoyé une communication à ce sujet à M. Stern, jeudi dernier. Olymbec, semble-t-il, préférait attendre le mois de septembre avant de procéder aux opérations de déblaiement, car il y a moins de monde à la plage située derrière. Mais la population veut que ça soit fait dès maintenant », a poursuivi l’élu.

En ce sens, des citoyens ont fait valoir que les activités de la plage, accessible par la rue du Parc, ne seraient pas trop perturbées, car un manque de sauveteurs limite déjà ses heures d’opérations. D’autres ont allégué que sa fermeture en période de pointe représenterait un échec.

Accès a réussi à joindre le propriétaire du terrain du Domaine-de-l’Estérel, M. Richard Stern, qui a raccroché le combiné dès la première question posée sur l’épineux sujet.

Le Journal s’est aussi buté à des répondeurs à la CNESST et au MCC en tentant savoir plus, tant pour la disposition des restes où se trouverait de l’amiante, que pour l’état de l’enquête du gouvernement sur la responsabilité et la possibilité de rebâtir ce qui est aussi connu comme l’ancien centre culturel de Sainte-Marguerite.

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