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Rions un peu avec Stephen Harper et son modèle canadien partie I

Par leo-paul-lauzon

Deuxième titre en deux ans avec sa Volvo S60 Challenge, BERNARD FRANKE remporte le championnat 2007 in extremis!
À sa troisième saison en circuit routier et au volant de sa Volvo S60 Challenge, Bernard Franke a remporté le Championnat GT2 de toute justesse lors des deux dernières manches qui furent disputées au circuit Mont-Tremblant les 22 et 23 septembre derniers. C’est surtout contre lui-même que notre champion de 48 ans a gagné cette année!

Le pilote agathois souffrant d’un spasme persistant à l’épaule gauche et d’un gros rhume n’était pas à son meilleur pour la grande finale du championnat! C’est donc amoché mais déterminé à rouler coûte que coûte que Franke s’est présenté à la compétition. Tant bien que mal, celui-ci se qualifie en fond de grille pour la course du samedi. Au départ lancé, le pilote bien concentré évite les accrochages du premier tour et sans faille, grignote les positions une à une pour finir 6e en GT2.

Le lendemain, après une nuit en dents de scie, Franke se qualifie encore en queue de peloton pour la dernière course de la saison. Au deuxième départ, celui-ci tarde à prendre son rythme mais réussit graduellement à hausser la cadence battant même son record personnel sur le circuit! Trop peu, trop tard pour finir au sommet de l’épreuve, la Volvo argent et bleu passe tout de même le fil d’arriver en 8e position des GT2. Cette saison, 9 épreuves à travers le Québec et l’Ontario ont été cumulées pour le championnat. Ainsi, après avoir franchi le dernier drapeau à damier de la saison, Bernard Franke récolte suffisamment de points pour remporter, pour la deuxième année consécutive, le championnat réservé aux voitures aux moteurs turbo 2.5 litres et moins ou atmosphériques 5 litres et moins. Franke a récolté 242 points, soit 19 de plus que son rival George Moutafis en BMW et 74 de plus que Normand Robert en 3e place avec sa RX-7. L’équipe Franke Volvo en plus d’avoir participé et terminé toutes les courses de championnat en 2006 et 2007, a remporté 13 podiums sur 17 courses pour cette période! Exténué mais soulagé notre pilote nous résume sa saison: «Le première moitié s’est très bien déroulée; notre meilleure performance étant la deuxième manche au circuit de Sanair en juin. Par la suite, dans l’autre moitié, certains incidents ont vraiment mis à l’épreuve ma détermination. Parmi les plus notoires: mon accident en vélo lors d’un entrainement au mois de juillet et une pénurie de pneus qui nous força à changer de manufacturier réduisant considérablement l’adhérence! Je savais que pour remporter le championnat une deuxième fois il faillait être tenace et finir toutes les courses. Notre Volvo n’avait pas le meilleur rapport poids / puissance versus nos compétiteurs surtout que cette année, plusieurs voitures très puissantes ont joint la catégorie la rendant encore plus féroce! Il a fallu que je m’accroche car mon grand rival George Moutafis poussait sa BMW à l’extrême limite à chaque course! La Volvo n’a jamais lâché, et c’est en grande partie grâce à Pierre Ayotte, Chouan Bergeron et Joe Orsini qui ont vraiment travaillé fort cette saison».

Pour 2007, l’équipe Franke Racing tient à remercier les commanditaires tels que: Wurth Canada, Vitro Plus Ste-Agathe, Fix auto Ste-Agathe, X vitres teintées, Infographie Boréale, la division «Care by Volvo» de Volvo Canada et les produits Castrol Wakefield en tant que partenaires importants pour assurer le soutien financier et technique nécessaires à cette équipe agathoise.

Dans cette série d’articles «Rions un peu avec…», on va essayer de s’amuser un p’tit brin avec des humoristes qui, au lieu de faire rire le monde, rient carrément d’eux afin de parvenir au modèle de société souhaité et exigé par leurs maîtres.

Stephen Harper au Chili

Ah ben là, si à la lecture de ce texte vous n’êtes pas tordu de rire, c’est que vous avez un sérieux problème. Ça commence en juillet 2007 lors de la visite officielle de notre premier ministre conservateur du Canada, Stephen Harper, au Chili, pays dirigé par la socialiste Michelle Bachelet. Le niaiseux, il aurait pu choisir un pays avec des politiques très à droite, similaires au Canada et aussi inféodé aux États-Unis comme la Colombie par exemple! Mais non, il a préféré faire son cirque au Chili, pays qui a expérimenté douloureusement dans le passé les politiques conservatrices du dictateur Pinochet qui avait, en 1973, renversé par la force et avec l’appui des États-Unis le socialiste Salvador Allende, élu démocratiquement. Les titres de ces deux articles sont éloquents: «Washington avoue avoir mené des opérations pour renverser Allende au Chili en 1973» (14 novembre 2000) et «Pinochet aura eu la complicité des États-Unis. Washington l’a aidé pour le putsch et la dictature» (11 décembre 2006). Les States avaient fait le même coup en Argentine, comme l’indique l’article de La Presse du 23 août 2002: «Henry Kissinger a appuyé la dictature militaire en Argentine. Selon des documents déclassifiés hier, l’ex-secrétaire d’État des États-Unis a approuvé la répression sanglante de la junte au pouvoir entre 1976 et 1983». C’est bien connu, les Yankees impérialistes, malgré leurs beaux discours sur la liberté et la démocratie, préfèrent des dictateurs comme Pinochet, le shah d’Iran, Marcos, Suharto et Khadafi à des gouvernements libres élus démocratiquement qui ne leurs sont pas soumis totalement. Ils ont essayé de faire la même chose il y a deux ans lors du putsch raté qu’ils ont tramé au Venezuela contre le président Hugo Chavez et qu’ils avaient réussi dans les années quatre-vingt au Nicaragua contre les frères Ortega en finançant les Contras de ce pays. On passera sur l’invasion criminelle de l’Irak, si vous me le permettez.

Revenons à Stephen Harper au Chili où il a cité en exemple le Canada et proposé son pays comme modèle à suivre aux pays d’Amérique latine. Il a dit: «Certains dans l’hémisphère sont portés à croire que les seuls choix se limitent à un retour au syndrome du nationalisme économique, à l’autoritarisme politique et à la lutte des classes…», tel que mentionné dans La Presse du 18 juillet 2007. Les Chiliens et les autres des pays d’Amérique du Sud lui ont ri en pleine face, connaissant fort bien ce qui se passe vraiment au plus meilleur pays du monde qu’aiment bien à se targuer nos politiciens. Le beau Stephen aurait pu commencer à faire preuve de moins d’ignorance crasse en lisant cet article de La Presse du 25 mai 2007 intitulé: «Chili: la présidente Bachelet met le cap sur le social» dans lequel on mentionne que le gouvernement socialiste de ce pays va investir des centaines de millions dans l’éducation, la santé, les retraites et la construction de 12 nouveaux hôpitaux publics, toutes des politiques contraires à ce qui est fait au Canada, le supposé pays de la troisième voie et au Québec, province réingienérée et modernisé par les libéraux. Et puis, gaffeur par excellence comme il l’est, Stephen Harper, voulant discréditer Cuba lors de son passage en Barbade, s’est fait ramener royalement à l’ordre par Owen Arthur, le premier ministre de ce pays qui n’est pourtant pas le plus à gauche, tel que rapporté dans l’article du Journal de Montréal du 20 juillet 2007 intitulé: «Libre-échange/Cuba: Harper en terrain miné». Monsieur Arthur lui a répliqué sèchement ceci: «Owen Arthur a déclaré que des «relations civilisées» entre pays civilisés ne sont pas basées sur des leçons de morale mais sur «le respect de la souveraineté des peuples et la non-ingérence et le droit des peuples à choisir des voies alternatives pour leur développement»». Bien dit!

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