Élection à Sainte-Adèle
Morabito appuie le plein air et la participation citoyenne
Le 13 avril dernier se tenait une rencontre sur le plein air réunissant plus de 70 citoyens et les trois candidats à la mairie au centre communautaire Jean-Baptiste-Rolland à Sainte-Adèle. C’est pour répondre à l’appel lancé par Robert Éthier et relayé par Jean-Pierre Létourneau que les trois aspirants maires et des dizaines de bénévoles de l’organisme Plein-Air Sainte-Adèle (PASA) étaient présents. À noter qu’assistaient à cette rencontre le maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Gilles Boucher, ainsi qu’André Genest, préfet adjoint de la MRC des Pays-d’en-Haut et maire de Wentworth-Nord.
Les participants ont pu entendre le point de vue des candidats à la mairie concernant l’accès, la conservation, la pérennité et le développement des sentiers qui se déploient depuis une centaine d’années dans la MRC et à Sainte-Adèle. Les citoyens présents ont aussi abondamment pris la parole pour transmettre aux candidats leurs commentaires et suggestions quant à diverses actions à prendre par leur municipalité.
Souscrivant entièrement à la position unanime du conseil des maires de la MRC de faire du plein air une activité économique prioritaire dans ses interventions et projets de développement du territoire, le candidat Pierre Morabito a précisé sa pensée : « Je préconise d’utiliser le plein air comme quatre leviers : un levier économique, un levier pour favoriser la santé, un levier pour préserver l’environnement et d’abord et avant tout un levier pour avoir du plaisir à être en contact avec la nature à Sainte-Adèle ».
Ainsi l’ex-conseiller membre de l’équipe du maire Réjean Charbonneau considère que c’est en faisant en sorte d’attirer le tourisme dans Sainte-Adèle et ses établissements commerciaux que le plein air agit comme levier économique. « Un levier pour favoriser la santé en offrant et soutenant des activités qui font bouger la population. Un levier pour préserver l’environnement parce qu’en fréquentant les sentiers, on découvre la flore et la faune et en tant que Ville, on veut faire de la population des alliés pour maintenir des pratiques écoresponsables. Et enfin et surtout, un levier pour avoir du plaisir, du bonheur à être en contact avec la nature », ajoute-t-il.
La participation citoyenne
L’incarnation de ces énoncés politiques ne peut se réaliser complètement du simple fait de la volonté d’un conseil municipal, croit M. Morabito. « C’est pourquoi la participation citoyenne est très importante, entre autres pour maintenir l’intérêt des élus municipaux. Et la rencontre convoquée par les citoyens en a été la démonstration par excellence. » Ce dernier pense que la participation citoyenne contribue à la cohésion entre les actions municipales et les attentes de la population. « Il s’agit de faire du citoyen un acteur de son milieu, pouvant apporter son expertise et ses talents et en faire bénéficier la communauté », pointe celui qui vise la mairie.
Les candidats Catherine Landry-LaRue et Sylvain Maher ont d’ailleurs pris l’engagement de consulter régulièrement les citoyens de leur district respectif, comme l’avait instauré Pierre Morabito dans le district no 6. « La consultation permet aux élus d’expliquer et de démystifier les actions de la ville et elle est au cœur de la transparence », poursuit M. Morabito, reconnaissant du même souffle que l’organisme PASA a développé une expertise importante autour des enjeux liés au plein air et qu’il importe de miser sur les personnes locales qui se mobilisent pour façonner un milieu de vie rassembleur où il fait bon vivre.
« Des citoyens se sont mobilisés, se sont organisés et ont interpellé les candidats à la mairie, c’est non seulement remarquable, mais c’est en grande partie pour cette raison que c’est avec fierté que je sollicite la confiance de la population », a conclu Pierre Morabito.