(Photo : Jocelyn Bélisle)
Soeur Claire Bélisle est au milieu à droite, entourée de sa famille.
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Grande missionnaire : Sœur Claire Bélisle laisse un souvenir impérissable

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Dame aux talents multiples, Sœur Claire Bélisle, de la congrégation des sœurs des saints noms de Jésus et de Marie (S.-N.-J.-M.), est décédée à la Maison Jésus-Marie de Longueuil, le mercredi 16 novembre dernier à l’âge de 86 ans.

Native de Montréal, elle a grandi à Saint-Sauveur-des-Monts. Sœur Claire était la fille de Joseph-Stanislas « J.-S. » Bélisle et d’Yvonne Hotte, propriétaires du magasin général du village. Outre sa famille religieuse, elle laisse dans le deuil sa soeur Annette Bélisle (conjoint Michel Desjardins), son frère Jean-Gilles (conjointe Mireille Filion), ainsi que feu Marcel (Lise Doyon), Conrad (Marie-Claire), Hélène (Dollard Morel) et Pierrette (Gaston Robert). Beaucoup de neveux et nièces l’ont aussi connue et appréciée.

Artiste

Artiste peintre à ses heures, elle était appréciée pour son dévouement comme professeur de piano, directrice de chorales et ses activités pastorales. Auteure-compositrice-interprète, elle avait notamment terminé en deuxième position, lors du concours du 125e anniversaire de Saint-Sauveur, en écrivant et en proposant la chanson thème « Saint-Sauveur, c’est toi que nous fêtons; Saint-Sauveur, honneur à ton grand nom. »

Sœur Claire revenait passer ses vacances d’été aux résidences des religieuses, soit au Lac Millette de Saint-Sauveur ou encore à Val-Morin, près du lac Raymond.

« Son amour pour la musique et les jeunes n’avait pas d’équivalent. Même lorsque les religieuses la sortait de sa zone de confort du piano, pour enseigner le violon et la guitare, elle était toujours partante. Dès qu’un air était lancé, elle battait la mesure du pied », s’est souvenue sa nièce Louise Morel.

Missionnaire

Sœur Claire a aussi été reconnue pour avoir effectué de longs séjours au Brésil, dans les années 1970 (9 ans). Elle était missionnaire enseignante dans les bidonvilles de la banlieue de São Paulo. Polyglotte, elle s’exprimait de manière fluide en portugais, qu’elle a étudié à Rio de Janeiro.

« Nous aidions les démunis. La tâche était colossale, mais j’aimais bien être au contact quotidien des Brésiliens défavorisés. Ils aimaient apprendre. J’ai été témoin de plusieurs situations délicates et d’accidents, mais je remercie le ciel de toujours m’en être tirée sans blessure. Ces gens avaient besoin de nous », témoignait-elle lors d’une réunion de famille dans les Pays-d’en-Haut.

La religieuse entretenait une correspondance régulière avec plusieurs membre de la famille, dont sa nièce Louise, fille d’Hélène Bélisle.

« Les lettres étaient affranchies à partir de Tucuruvi, un district situé dans la zone nord de la municipalité de São Paulo. Elle adorait oeuvrer dans les Favelas, car elle s’y sentait utile. Dans la paroisse de San Domingos, elle enseignait la préparation au catéchisme. Dans sa lettre du 19 mai 1976, elle témoignait préparer un vaste plan de pastoral du clergé régional. Elle était entourée de 55 prêtres, de 17 sœurs et de 3 personnes laïques dans cette entreprise. C’était sa raison d’être », a souligné Mme Morel.


Cérémonie funèbre

L’urne contenant les cendres de Soeur Claire Bélisle sera exposée à la Maison Jésus-Marie, au 86, rue Saint-Charles Est à Longueuil, le lundi 28 novembre prochain dès 12 h 30. Une eucharistie sera ensuite célébrée au même endroit à 14 h, suivie de la mise à la terre.

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